Le collectif « Nous Vivrons » à la manifestation féministe du 8 mars
Le rendez-vous est donné à 14h place Gambetta, à Paris, bien qu’un groupuscule refuse la participation de ces femmes engagées pour la mémoire de celles tuées le 7 octobre en Israël

Le collectif « Nous Vivrons », né après le 7 octobre contre l’antisémitisme, « défilera officiellement aux côtés de toutes les associations féministes le vendredi 8 mars prochain pour défendre les droits des femmes et plus spécifiquement des victimes israéliennes des massacres du 7 octobre », a-t-il annoncé ce mercredi, avant la Journée internationale des droits des femmes ce vendredi.
« Avec l’équipe du collectif 7 octobre, nous appellerons également à la libération des femmes encore retenues en otage par les terroristes du Hamas à Gaza. On compte sur vous pour être à nos côtés ! Nous ne nous tairons plus et nous ne nous terrerons plus. Nous vivrons », a-t-il ajouté.
Le rendez-vous est donné à 14h place Gambetta, dans le 20e arrondissement de Paris (« dress code : jogging gris ensanglanté », vraisemblablement en hommage à Naama Levy, une jeune femme apparue dans les premières images publiées par le Hamas le 7 octobre, pieds et poings liés, le jogging maculé de sang, dans les rues de Gaza).
Face à cette mobilisation, le groupuscule d’extrême gauche « Relève féministe » dit avoir « refusé la présence de Nous Vivrons à la manifestation féministe du 8 mars », estimant que le collectif « assoie sionisme-racisme et nie les viols de Tsahal envers les femmes palestiniennes », en plus de « défendre le gouvernement français, qui continue de livrer des armes à Israël » dans le « génocide en cours ».
Nous Vivrons a assuré qu’il défilerait.
Le 7.10, l’organisation terroriste du #hamas a attaqué Israel, avec un mot d’ordre : « violez les toutes ».
Le 7.10, le viol, les crimes sexuels, les mutilations sexuelles ont été utilisé comme armes de guerre.
Les femmes ont été désignées comme cible.
Le viol ne peut pas être… pic.twitter.com/smviVcMEqG
— Collectif Nous Vivrons #???? (@nous_vivrons) March 6, 2024
Le collectif avait lancé une grande campagne d’affichage dans les rues de Paris fin février, dans le but de « déconstruire les stéréotypes antisémites les plus populaires, ceux-là mêmes qui, banalisés, s’installent dans les consciences et servent de terreau à la haine des Juifs ».
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