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Le correspondant du New York Times à Téhéran interdit de travailler

Thomas Erdbrink s'est vu retirer sa carte de presse en février, selon le quotidien américain, qui s'est dit optimiste sur une issue favorable rapide

Cette photo du 10 octobre 2012 montre le bâtiment du New York Times à New York. (AP Photo/Richard Drew, File)
Cette photo du 10 octobre 2012 montre le bâtiment du New York Times à New York. (AP Photo/Richard Drew, File)

Le correspondant du New York Times à Téhéran Thomas Erdbrink ne peut plus travailler depuis que les autorités iraniennes lui ont retiré se carte de presse en février, a révélé lundi le quotidien américain, qui s’est dit optimiste sur une issue favorable rapide.

De nationalité néerlandaise, Thomas Erdbrink travaille pour le NYT depuis 2012 et a également collaboré avec la radio-télévision néerlandaise NOS.

Présent en Iran depuis 2001 et parfaitement bilingue, il est l’un des rares correspondants d’un média occidental de nationalité étrangère.

Son épouse, la photographe iranienne Newsha Tavakolian, s’est également vue retirer sa carte de presse.

Thomas Erdbrink, journaliste néerlandais et correspondant du NEw York Times à Téhéran, en 2018. (Crédit : DWDD)

Le quotidien américain indique avoir « décidé de rendre publique sa situation après de récents commentaires et spéculations sur les réseaux sociaux ». L’absence de reportages signés du journaliste « était devenu de plus en plus visible », sur fond d’escalade de la tension entre les Etats-Unis et l’Iran.

Le ministère iranien des Affaires étrangères « a assuré plusieurs fois » que le journaliste récupérerait sa carte de presse, mais « n’a donné aucune explication sur le report ou sur la raison de sa révocation », a expliqué le rédacteur en chef international du NYT, Michael Slackman.

Des signes laissent cependant penser que la situation sera bientôt résolue, a-t-il ajouté.

Les journalistes étrangers présents en Iran doivent faire face à de multiples restrictions dans leur travail de la part des autorités. Leur carte de presse, qui vaut permis de résidence, peut être révoquée n’importe quand.

Le correspondant du Washington Post, l’Irano-Américain Jason Rezaian, avait été arrêté en juillet 2014 avec son épouse, également journaliste, Yeganeh Salehi.

Celle-ci avait été libérée au bout de quelques mois, mais Jason Rezaian, accusé d’espionnage, a passé 544 jours en prison. Il a été libéré le 16 janvier 2016, au premier jour de l’application de l’accord nucléaire signé en 2015 entre l’Iran et les grandes puissances.

Le président américain Donald Trump a depuis retiré les Etats-Unis de l’accord et réinstauré des sanctions économiques sévères contre la République islamique.

L’Iran occupe la 170e place (sur 180 pays) au classement mondial 2019 de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF).

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