Israël en guerre - Jour 372

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Le Hezbollah rejette la proposition américaine pour apaiser les hostilités avec Israël

Israël espère une confirmation de l'arrivée des médicaments aux otages du Hamas * Les États-Unis frappent des lanceurs de missile houthis en mer Rouge * Les sirènes d'alerte à la roquette activées dans plusieurs villes proches de Gaza cette nuit

  • De la fumée s'élève du site d'une frappe israélienne qui a pris pour cible les faubourgs du village libanais de Ramia, le 17 janvier 2024. (Crédit :KAWNAT HAJU / AFP)
    De la fumée s'élève du site d'une frappe israélienne qui a pris pour cible les faubourgs du village libanais de Ramia, le 17 janvier 2024. (Crédit :KAWNAT HAJU / AFP)
  • Les soldats de l'armée israélienne dans la bande de Gaza sur une photo diffusée par l'armée, le 18 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
    Les soldats de l'armée israélienne dans la bande de Gaza sur une photo diffusée par l'armée, le 18 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
  • Capture d'écran d'une vidéo montrant, semble-t-il, les suites d'une frappe du Pakistan contre l'Iran, le 17 janvier 2024. (Capture d'écran : (X. Used in accordance with Clause 27a of the Copyright Law
    Capture d'écran d'une vidéo montrant, semble-t-il, les suites d'une frappe du Pakistan contre l'Iran, le 17 janvier 2024. (Capture d'écran : (X. Used in accordance with Clause 27a of the Copyright Law
  • Les soldats de l'armée israélienne en opération dans la bande de Gaza sur une photo diffusée par l'armée, le 18 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
    Les soldats de l'armée israélienne en opération dans la bande de Gaza sur une photo diffusée par l'armée, le 18 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
  • Des soldats de l’armée israélienne opérant dans la bande de Gaza sur une photo autorisée à la publication le 18 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)
    Des soldats de l’armée israélienne opérant dans la bande de Gaza sur une photo autorisée à la publication le 18 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Les familles des otages bloquent l’autoroute de Tel Aviv

Des familles des otages de Gaza bloquent l'autoroute principale de Tel Aviv le 18 janvier 2024. (Crédit : Forum des familles d'otages)
Des familles des otages de Gaza bloquent l'autoroute principale de Tel Aviv le 18 janvier 2024. (Crédit : Forum des familles d'otages)

Les familles des otages bloquent la principale autoroute de Tel Aviv, affirmant que le gouvernement devrait être remplacé s’il ne parvient pas à libérer leurs proches

Des membres des familles Mundar, Idan et Metzger – dont les proches sont retenus en otage à Gaza – bloquent l’autoroute Ayalon de Tel Aviv, avec le nombre 136 allumé en flammes pour représenter le nombre d’otages encore à Gaza.

« Le temps des otages est compté. Si le gouvernement qui les a abandonnés n’est pas en mesure de promouvoir un accord immédiatement, qu’il soit remplacé par un autre qui ne l’a pas fait », déclare le Hostages Family Forum dans un communiqué.

« Il est temps que la lutte des familles des otages devienne une lutte publique de grande envergure », ajoute la déclaration.

 

Les sirènes du Golan déclenchées par 3 roquettes en provenance de Syrie qui ont atterri dans des zones ouvertes

Des soldats israéliens recherchant des roquettes tirées depuis la Syrie sur le plateau du Golan aux premières heures du 9 avril 2023. (Crédit : Ayal Margolin/Flash90)
Des soldats israéliens recherchant des roquettes tirées depuis la Syrie sur le plateau du Golan aux premières heures du 9 avril 2023. (Crédit : Ayal Margolin/Flash90)

Les autorités locales du plateau du Golan affirment que trois roquettes ont été tirées depuis la Syrie. Elles ont atterri dans des zones dégagées près de la communauté de Yonatan.

Des sirènes avaient retenti dans la communauté du plateau du Golan.

Le Conseil régional du Golan affirme que l’armée israélienne répond par des tirs d’artillerie.

Après 104 jours, des familles d’otages s’engagent à prendre des mesures radicales

Daniel Elgarat s'exprimant lors d'une conférence de presse, à Tel Aviv le 18 janvier 2024. (Crédit : Capture d'écran Facebook)
Daniel Elgarat s'exprimant lors d'une conférence de presse, à Tel Aviv le 18 janvier 2024. (Crédit : Capture d'écran Facebook)

Quatre membres de familles d’otages à Gaza tiennent une conférence de presse animée à Tel Aviv, s’engageant à prendre des mesures drastiques après avoir perdu patience avec le gouvernement, qui n’a pas réussi à obtenir la libération de leurs proches après 104 jours.

« Le temps est écoulé (…). Vos 100 jours de grâce sont terminés », déclare Daniel Elgarat, frère de l’otage Itzik Elgarat.

Daniel affirme que les familles empêcheront l’aide humanitaire d’entrer à Gaza avec leurs propres corps.

« Nous prendrons des mesures très extrêmes », dit-il, en exhortant le public à se tenir prêt aux côtés des familles des otages.

Eli Albag s’exprimant lors d’une conférence de presse, à Tel Aviv le 18 janvier 2024. (Crédit : Capture d’écran Facebook)

Eli Albag, dont la fille Liri est détenue à Gaza, fustige les membres du gouvernement, et particulièrement le ministre David Amsalem (Likud), pour ses dernières remarques qui sèment la discorde, l’accusant d’agir comme si l’assaut du groupe terroriste palestinien du Hamas du 7 octobre n’avait jamais eu lieu.

Eli dénonce les termes de l’accord qu’Israël a accepté et qui prévoit le transfert de médicaments aux otages, notant qu’Israël n’a aucune idée de qui recevra les médicaments et s’ils les ont en réalité reçus ou non.

Shir Segal s’exprimant lors d’une conférence de presse, à Tel Aviv le 18 janvier 2024. (Crédit : Capture d’écran Facebook)

Faisant écho aux propos de Daniel, Eli ajoute : « Nous allons commencer à faire des choses que nous ne voulions pas faire (…). Et nous ne vous laisserons pas travailler. »

Shir Siegel, dont le père Keith est toujours aux mains du Hamas, reproche au gouvernement de donner la priorité à « la destruction d’organisations qui ne peuvent pas être détruites » plutôt qu’au retour de leurs proches.

« Ce n’est pas à nous de trouver des solutions, c’est à vous de le faire », dit-elle dans un message sévère adressé au gouvernement.

« Le pays est en train de s’effondrer (…). Nous en avons fini de jouer les gentils. Nous en avons fini de nous rester les bras croisés et d’acquiescer quand vous dites que vous faites tout votre possible (…). Arrêtez de nous mentir. »

Ella Ben Ami s’exprimant lors d’une conférence de presse, à Tel Aviv le 18 janvier 2024. (Crédit : Capture d’écran Facebook)

Ella Ben-Ami, fille de l’otage israélo-allemand Ohad, demande à Israël de convoquer une conférence internationale réunissant des représentants du Qatar, de l’Égypte, des États-Unis et de l’Union européenne. « Asseyez-vous ensemble et ne partez pas tant qu’il n’y a pas de solution. »

« Si nous devons mettre le pays sens dessus dessous, nous le ferons (…). Si nous devons recruter des citoyens pour empêcher l’aide [d’entrer à Gaza], nous le ferons », prévient Ella.

Les tensions avec le Pakistan montrent que l’Iran « n’est pas apprécié » dans la région, dit Biden

Le président américain Joe Biden arrive à la Maison Blanche, à Washington, à son retour de Wilmington, dans le Delaware, le 19 décembre 2023. (Crédit : Mandel Ngan/AFP)
Le président américain Joe Biden arrive à la Maison Blanche, à Washington, à son retour de Wilmington, dans le Delaware, le 19 décembre 2023. (Crédit : Mandel Ngan/AFP)

Joe Biden a estimé jeudi que l’augmentation abrupte des tensions entre le Pakistan et l’Iran démontrait que ce dernier pays n’était « pas apprécié » dans la région.

Interrogé par des journalistes à la Maison Blanche sur les attaques réciproques des derniers jours, le président américain a dit : « L’Iran n’est pas particulièrement apprécié dans la région. » « Je ne sais pas où cela va mener », a-t-il ajouté.

L’Iran a protesté jeudi contre des frappes menées par le Pakistan, seul pays musulman doté de l’arme nucléaire, contre « des caches terroristes » dans le sud-est du pays, qui ont fait neuf morts. Ces frappes interviennent deux jours après une attaque similaire lancée par Téhéran sur le territoire de son voisin pakistanais.

Ces attaques réciproques surviennent au moment où le Moyen-Orient est secoué par la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, et par des attaques des rebelles Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, contre des navires de commerce en mer Rouge.

Tsahal a effectué de nouvelles frappes sur des cibles du Hezbollah dans le sud-Liban

L'image d'une frappe aérienne de l’armée israélienne dans le sud du Liban, le 18 janvier 2024. (Crédit : Capture d'écran X)
L'image d'une frappe aérienne de l’armée israélienne dans le sud du Liban, le 18 janvier 2024. (Crédit : Capture d'écran X)

L’armée israélienne affirme avoir mené de nouvelles frappes sur des cibles du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah dans le sud du Liban aujourd’hui.

Les sites touchés par les avions de combat à Aitaroun et Odaisseh comprenaient des positions de lancement de roquettes et d’autres infrastructures appartenant au groupe terroriste.

Tsahal affirme avoir frappé plusieurs autres positions de lancement du Hezbollah dans le sud du Liban, notamment un site utilisé pour tirer des missiles anti-chars dans la région de Menara hier.

Le groupe terroriste chiite libanais a tiré plusieurs missiles et roquettes aujourd’hui sur Shtula, Malkia, Menara et le mont Dov. Tsahal affirme avoir frappé ces sites de lancement.

Tsahal indique avoir creusé dans un cimetière à Gaza pour rechercher des corps d’otages

Des Palestiniens inspectant des tombes endommagées après un raid israélien sur un cimetière dans le camp de réfugiés de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 17 janvier 2024. (Crédit : Mohammed Dahman/AP Photo)
Des Palestiniens inspectant des tombes endommagées après un raid israélien sur un cimetière dans le camp de réfugiés de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 17 janvier 2024. (Crédit : Mohammed Dahman/AP Photo)

L’armée israélienne a confirmé les informations selon lesquelles ses soldats ont déterré certaines tombes dans un cimetière de Gaza, expliquant qu’elle avait pris cette mesure afin de confirmer que des corps des otages n’y étaient pas enterrés.

Répondant à une question de la chaîne NBC sur le sujet, Tsahal a déclaré dans un communiqué être « déterminé à remplir sa mission urgente de sauver les otages et de trouver et rendre les corps des otages qui sont détenus à Gaza ».

« Lorsque des renseignements critiques ou des informations opérationnelles sont reçus, Tsahal mène des opérations précises de sauvetage d’otages dans les endroits spécifiques où les informations indiquent que les corps des otages peuvent être localisés », poursuit le communiqué.

« Le processus d’identification des otages, mené dans un lieu sécurisé et alternatif, garantit des conditions professionnelles optimales et le respect des défunts. Les corps dont il est établi qu’ils ne sont pas ceux d’otages sont restitués avec dignité et respect. »

« Sans la décision répréhensible du Hamas de prendre en otage des hommes, des femmes, des enfants et des bébés israéliens, la nécessité de telles recherches… n’existerait pas. »

Ben Gvir demande à ses troupes de tirer sur les « terroristes », même s’ils ne représentent pas une menace – en violation du code de Tsahal

Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir en visite une base de la police des frontières, posant avec des troupes en tenue d'infiltrés, en Cisjordanie, le 18 janvier 2024. (Crédit : Ministère de la Sécurité nationale)
Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir en visite une base de la police des frontières, posant avec des troupes en tenue d'infiltrés, en Cisjordanie, le 18 janvier 2024. (Crédit : Ministère de la Sécurité nationale)

Le ministre d’extrême-droite de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, exhorte les agents à tirer sur tout « terroriste » qu’ils voient, même s’il ne représente pas une menace – une violation des règles d’engagement de la police et de l’armée israélienne.

« Je vous soutiens sans réserve. Lorsque votre vie est en danger ou que vous voyez un terroriste – même s’il ne vous met pas en danger – tirez. Je vous soutiens », assure Ben Gvir à des agents de l’unité d’infiltration d’élite Yasam de la police des frontières lors d’une visite dans une base en Cisjordanie.

« Un cheveu de votre tête [blessé] vaut mille terroristes », ajoute Ben Gvir, selon une déclaration de son bureau.

Ryad : La normalisation dépend d’un cessez-le-feu à Gaza et de la création d’un État palestinien

L'ambassadrice saoudienne aux États-Unis, Reema Bandar al-Saud, s'adressant à un groupe de discussion sur l'antisémitisme lors du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le 18 janvier 2024. (Crédit : Capture d'écran WEF)
L'ambassadrice saoudienne aux États-Unis, Reema Bandar al-Saud, s'adressant à un groupe de discussion sur l'antisémitisme lors du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le 18 janvier 2024. (Crédit : Capture d'écran WEF)

L’ambassadrice d’Arabie saoudite à Washington, Reema Bandar al-Saud, a déclaré que la normalisation avec Israël ne sera possible que s’il y a un cessez-le-feu à Gaza et si un processus est lancé pour créer une voie claire vers un État palestinien.

L’envoyée saoudienne a tenu ces propos lors d’une table ronde organisée dans le cadre du Forum économique mondial de Davos, en Suisse.

« Je pense que la chose la plus importante à réaliser est que le royaume n’a pas placé la normalisation au cœur de sa politique. Il a placé la paix et la prospérité au cœur de sa politique », a-t-elle affirmé.

« Le royaume a été très clair. Tant qu’il y a de la violence sur le terrain et que les tueries se poursuivent, nous ne pouvons pas parler du lendemain. »

La princesse Reema a expliqué la position saoudienne en disant que « la sérénité doit prévaloir ».

« Il y a des traumatismes et de la douleur des deux côtés. Je ne peux pas revenir en arrière. Mais ce que nous pouvons faire, c’est cesser le feu maintenant. »

La princesse Reema se dit « profondément préoccupée » par une escalade qui pourrait renvoyer la région « à l’âge de pierre ».

Ses propos ne font que confirmer les informations publiées la semaine dernière selon lesquelles le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a indiqué au secrétaire d’État américain Antony Blinken que Ryad était toujours intéressé par une normalisation des liens avec Israël, mais que celle-ci serait subordonnée à des mesures prises par Israël visant à la création éventuelle d’un État palestinien.

Blinken a présenté la proposition au Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui l’a rejetée.

Gallant : Israël doit se préparer à une « détérioration » de la sécurité dans le nord

Le ministre de la Défense Yoav Gallant rencontrant des gradés de la sécurité, à Tel Aviv le 17 janvier 2024. (Crédit : Elad Malka/Ministère de la Défense)
Le ministre de la Défense Yoav Gallant rencontrant des gradés de la sécurité, à Tel Aviv le 17 janvier 2024. (Crédit : Elad Malka/Ministère de la Défense)

Le ministre de la Défense Yoav Gallant prévient qu’Israël doit « prendre en compte la possibilité d’une détérioration de la situation [en matière de sécurité] dans le nord », dans un contexte d’attaques quotidiennes du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah depuis le Liban.

« Si cela se produit, nous ferons payer un lourd tribut au Hezbollah et au Liban, mais il y aura aussi des victimes ici », déclare Gallant lors d’une réunion d’évaluation.

Gallant affirme qu’Israël s’est engagé à renvoyer quelque 80 000 Israéliens déplacés chez eux dans le nord d’Israël, mais « si ce scénario ne se produit pas… par des moyens diplomatiques, nous arriverons à une situation où nous devrons créer les conditions de sécurité qui permettent leur retour ».

« Je ne veux pas parler d’échéances, ni de méthodes, mais nous y arriverons », promet-il.

En ce qui concerne Gaza, Gallant affirme que « le [groupe terroriste palestinien du] Hamas s’affaiblit ».

« Il n’a pas d’approvisionnement, il n’a pas de réserves d’hommes, il n’a pas la capacité organisationnelle d’initier des mouvements, et il n’a pas la capacité de vraiment gérer ce qui se passe. »

« Le Hamas avait pour projet de tirer des centaines de roquettes chaque jour sur toutes sortes de zones du pays. Désormais, il ne parvient qu’à lancer des dizaines de roquettes lors d’attaques ponctuelles à des endroits précis. Je ne minimise pas cette capacité, c’est une chose très importante et nous y ferons face avec des raids, des frappes aériennes, cela prendra du temps », ajoute-t-il.

La Défense a ôté de la tombe d’un otage tué, une pierre critiquant le gouvernement

Famille et amis pleurent aux funérailles de Ron Sherman soldat de Tsahal qui a été enlevé par des terroristes du Hamas le 7 octobre et dont le corps a été récupéré lors d'une opération militaire dans la bande de Gaza, au cimetière de Lehavim, le 15 décembre 2023. (Crédit : Flash90)
Famille et amis pleurent aux funérailles de Ron Sherman soldat de Tsahal qui a été enlevé par des terroristes du Hamas le 7 octobre et dont le corps a été récupéré lors d'une opération militaire dans la bande de Gaza, au cimetière de Lehavim, le 15 décembre 2023. (Crédit : Flash90)

La famille de l’otage tué, le soldat de Tsahal Ron Sherman, accuse le ministère de la Défense d’avoir retiré une pierre qu’elle avait placée sur sa tombe et qui critiquait le gouvernement pour avoir joué un rôle dans sa mort.

« Kidnappé, abandonné et sacrifié à Gaza, par le gouvernement de l’échec », pouvait-on lire sur la pierre.

Maayan, la mère de Sherman, accuse un employé du ministère de la Défense d’avoir enlevé la pierre de la tombe du jeune homme, située dans un cimetière militaire. Elle la remplace aujourd’hui par une pierre sur laquelle on peut lire entre autres : « Je demande pardon pour cet abandon, pour ton enlèvement brutal, pour le fait que tu aies été sacrifié à des fins politiques après le plus grand échec de l’histoire de l’État d’Israël que tu aimais tant. »

Ron a été enlevé le 7 octobre et son corps a été retrouvé à Gaza à la mi-décembre. Hier, Tsahal a indiqué que les autopsies de son corps et de ceux de deux autres dépouilles récupérées en même temps ne présentaient aucun signe de traumatisme ou de coups de feu, indiquant qu’ils n’ont pas été tués par une frappe aérienne ou toute autre action de Tsahal.

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