Israël en guerre - Jour 535

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Le pédocriminel Joël Le Scouarnec était aussi adepte de vidéos violentes

L'accusé consigne avoir regardé un documentaire sur les rescapés d'un camp de concentration nazi : « on voit des hommes, des femmes et des enfants complètement nus se diriger vers la chambre à gaz »

Ce croquis réalisé le 26 février 2025 montre le chirurgien français à la retraite Joël Le Scouarnec témoignant alors que son frère Patrick (en haut) assiste au procès de Le Scouarnec accusé d'avoir agressé ou violé 299 patientes, au tribunal correctionnel de Vannes. Dans le dernier procès en date, Le Scouarnec est accusé d'avoir agressé ou violé 299 patients dans une douzaine d'hôpitaux entre 1989 et 2014, dans de nombreux cas alors qu'ils se réveillaient d'une anesthésie ou lors d'examens post-opératoires. Deux cent cinquante-six des victimes avaient moins de 15 ans à l'époque, la plus jeune étant âgée d'un an et la plus âgée de 70 ans. S'il est reconnu coupable, Le Scouarnec risque une peine maximale de 20 ans de prison. (Photo Benoit PEYRUCQ / AFP)
Ce croquis réalisé le 26 février 2025 montre le chirurgien français à la retraite Joël Le Scouarnec témoignant alors que son frère Patrick (en haut) assiste au procès de Le Scouarnec accusé d'avoir agressé ou violé 299 patientes, au tribunal correctionnel de Vannes. Dans le dernier procès en date, Le Scouarnec est accusé d'avoir agressé ou violé 299 patients dans une douzaine d'hôpitaux entre 1989 et 2014, dans de nombreux cas alors qu'ils se réveillaient d'une anesthésie ou lors d'examens post-opératoires. Deux cent cinquante-six des victimes avaient moins de 15 ans à l'époque, la plus jeune étant âgée d'un an et la plus âgée de 70 ans. S'il est reconnu coupable, Le Scouarnec risque une peine maximale de 20 ans de prison. (Photo Benoit PEYRUCQ / AFP)

L’ex-chirurgien pédocriminel Joël Le Scouarnec, jugé depuis le 24 février à Vannes pour viols et agressions sexuelles sur près de 300 victimes, visionnait également des images de violences commises sur des animaux ou des humains, a témoigné lundi le gendarme qui a dirigé l’enquête.

Cet officier était interrogé sur les carnets dans lesquels l’accusé relatait minutieusement les actes commis durant des décennies sur ses victimes, âgées de 11 ans en moyenne, souvent des patients endormis ou en phase de réveil. Il a reconnu une grande partie des faits décrits dans ces carnets, retrouvés par les enquêteurs dans ses ordinateurs lors de son interpellation en 2017 après une plainte pour viol sur une voisine de six ans.

Avec ces carnets se trouvaient quelque 300 000 images et vidéos.

Outre un grand nombre d’images pédocriminelles, « on a pu constater sur les disques durs des photos et vidéos de toutes sortes. Il visionnait des images très violentes, de pendaison, de décapitation de personnes humaines », a déclaré le directeur d’enquête, qui mentionne également « des actes de cruauté envers les animaux ».

Comme à son habitude lorsque la cour évoque de manière précise ses multiples perversions, Joël Le Scouarnec, bouche pincée et visage figé, se courbe dans le box des accusés, ne laissant dépasser que son crâne chauve couronné de cheveux blancs.

L’avocat général, Stéphane Kellenberger, lit alors l’extrait glaçant d’un carnet, où l’accusé consigne avoir regardé un documentaire sur les rescapés d’un camp de concentration nazi : « on voit des hommes, des femmes et des enfants complètement nus se diriger vers la chambre à gaz ».

Joël Le Scouarnec écrit avoir dans la foulée « été rejoindre sa petite Sonia », l’une des nombreuses poupées enfantines qui lui servaient d’accessoires sexuels, pour se masturber sur elle dans son lit.

L’avocat général lit un autre passage dans lequel l’accusé décrit comment il enduit une autre poupée de ses excréments matinaux et de ses sécretions sexuelles avant de l’offrir à sa petite-fille.

Vendredi devant la cour, il avait avoué à son fils aîné avoir commis des « abus sexuels » sur elle alors qu’elle était en bas âge, alors que son fils aîné, le père de cette dernière, se trouvait à la barre. Des faits non prescrits qui auront « des suites judiciaires », a fait savoir le parquet de Lorient.

« Il se montrait fier de ses penchants, il aimait marquer qu’il était pédophile », a souligné lundi le directeur d’enquête.

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