Le père du jeune assassiné espère que son fils n’a pas vu « le visage du mal »
Yoav Sorek s'efforce de penser que son fils de 18 ans n'a pas été victime de longues souffrances

Le père de Dvir Sorek, l’étudiant de yeshiva retrouvé poignardé à mort en Cisjordanie jeudi, a confié qu’il espérait que son fils est mort rapidement sans lutter de façon acharnée avec ses assassins.
« J’espère grandement que ça s’est passé comme je l’imagine : qu’il a été attaqué par derrière et ne s’est pas retrouvé nez-à-nez avec le mal lorsqu’il a quitté ce monde », a confié Yoav Sorek aux journalistes rassemblés devant chez lui vendredi.
« J'[espère] qu’il a quitté le monde en toute pureté », a-t-il ajouté. « J’espère qu’il na pas quitté ce monde après une lutte acharnée contre ceux qui se sont jetés sur lui ».
Yoav Sorek a fait savoir que la famille attendait les conclusions initiales de l’enquête.
« Il n’y a rien de nouveau dans le fait que les Juifs soient visés par le terrorisme arabe », a déclaré celui qui est le rédacteur en chef de l’influente revue HaShiloach du Tikvah Fund. « C’est quelque chose qui nous accompagne depuis longtemps ».