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Le procureur général dit qu’il n’aura aucune complaisance pour Netanyahu

Comme dans les précédentes affaires, "on ne trouvera rien -- parce qu'il n'y a rien", dit l'entourage du Premier ministre

Le procureur général israélien a assuré dans un entretien avec la presse qu’il n’hésitera pas à ouvrir une enquête criminelle contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’il dispose des éléments pour le faire.

Le ministère de la Justice avait annoncé en juillet que le procureur général avait ordonné l’examen d’une affaire impliquant M. Netanyahu. Il avait souligné qu’il ne s’agissait pas d’une enquête criminelle et n’en avait pas spécifié l’objet. Les médias ont fait état de soupçons sur un transfert de fonds.

Il appartiendra au procureur général, Avichaï Mandelblit, de décider ou non d’ouvrir formellement une telle enquête, aux conséquences politiques potentiellement lourdes. Parmi ses attributions, le procureur général est à la tête du ministère public, habilité à ouvrir ou refermer un dossier, ou à soumettre ou non une inculpation.

« Si une suspicion raisonnable apparaît, cela se transformera en enquête criminelle et peu importe qui en fait l’objet », dit le procureur général dans un entretien à paraître dans le magazine du Barreau israélien, dont de longs extraits ont été publiés par le quotidien Yedioth Ahronot.

Pour l’instant, les éléments d’une telle suspicion ne sont pas réunis, mais l’examen est toujours en cours, dit-il.

M. Mandelblit se défend d’une trop grande proximité avec M. Netanyahu, dont il a été secrétaire du gouvernement immédiatement avant sa nomination en février 2016 et sa prise de fonction en tant que procureur général sans période de réserve.

Comme dans les précédentes affaires, « on ne trouvera rien — parce qu’il n’y a rien », dit l’entourage de M. Netanyahu.

Arnaud Mimran au tribunal de Paris, le 7 juillet 2016 (Crédit : AFP / BERTRAND GUAY)
Arnaud Mimran au tribunal de Paris, le 7 juillet 2016 (Crédit : AFP / BERTRAND GUAY)

Ce dernier a cependant reconnu avoir reçu de l’argent du magnat français Arnaud Mimran qui a écopé en juillet d’une peine de 8 ans de prison pour une escroquerie à la taxe carbone de 283 millions d’euros.

En mai, un rapport critique du contrôleur de l’Etat se penchait sur les voyages en avion de M. Netanyahu et de sa famille lorsqu’il était ministre des Finances de 2003 à 2005, pointant du doigt de possibles conflits d’intérêt.

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