Israël en guerre - Jour 594

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« Les enfants de Buchenwald », une BD signée Dominique Missika et Anaïs Depommier

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, 426 adolescents rescapés du camp trouvent refuge dans un château normand

Couverture de la bande dessinée « Les enfants de Buchenwald », de Dominique Missika et Anaïs Depommier, parue le 14 avril 2025. (Crédit : Fondation pour la Mémoire de la Shoah)
Couverture de la bande dessinée « Les enfants de Buchenwald », de Dominique Missika et Anaïs Depommier, parue le 14 avril 2025. (Crédit : Fondation pour la Mémoire de la Shoah)

Le 11 avril 1945, le camp de concentration de Buchenwald est libéré par ses prisonniers, alors que les forces américaines approchent. Parmi les survivants, des milliers d’adolescents – tous des garçons – sont à bout de forces. Arrachés à leur enfance, ces jeunes n’ont plus rien, si ce n’est la vie.

Parmi eux, 426 sont pris en charge par l’Œuvre de secours aux enfants (OSE) et trouvent refuge en France. Ils sont installés dans un château abandonné à Écouis, un village normand. Là commence une tentative de reconstruction pour ces survivants marqués à jamais.

C’est cette histoire peu connue que racontent l’historienne Dominique Missika et les illustratrices Anaïs Depommier et Alessandra Alexakis dans le roman graphique Les enfants de Buchenwald, publié aux éditions Steinkis le 14 avril. À travers les yeux de personnages fictifs, elles recréent des scènes de vie réelles, comme ce garçon serrant un morceau de tissu, dernier souvenir de son père : « C’est tout ce qu’il me reste de lui. Après une sélection, il est parti en fumée. Moi non. »

L’ouvrage fait aussi entendre les voix des éducateurs chargés d’accompagner ces adolescents traumatisés, ainsi que celle d’anciens pensionnaires, comme Elie Wiesel.

Dans ses mémoires, il écrivait : « Tout nous séparait. La langue, les conditions matérielles, et surtout les souvenirs… Vous pensiez pouvoir nous éduquer, alors que les plus jeunes parmi nous en savaient plus que vos aînés sur la valeur des choses, sur la futilité de la vie, et sur le triomphe brutal de la mort. »

Soixante ans après leur arrivée à Écouis, les 426 anciens pensionnaires se retrouvent une dernière fois, comme une forme de réponse à l’oubli. Ce moment poignant constitue la conclusion du roman graphique.

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