Les hôtels face à la hausse des prix de la casherout
Le ministère des Affaires religieuses affirme que cette hausse devait déjà intervenir en 2013
Les hôtels israéliens ont fustigé le ministère des Affaires religieuses pour la hausse des prix à venir des certificats de casherout de près de 30 % alors même que l’industrie du tourisme a souffert d’un ralentissement suite à l’opération Bordure protectrice.
Le PDG de l’Association des hôteliers Shevi Shai a critiqué le gouvernement pour avoir annoncé un plan pour aider ostensiblement le secteur du tourisme qui a pris un coup cet été, et le fait que les hôtels reçoivent simultanément des notifications que la hausse de ces certificats s’élèverait à 29,5 %, selon le site Yeshiva World News.
Un autre responsable a souligné que la hausse semble aller à l’encontre des recommandations du comité Bar Nir en 2012, acceptée par le cabinet, de réduire les dépenses de fonctionnement bureaucratique.
Le ministère des Services religieux a répondu que la hausse des taux était censée entrer en vigueur en novembre 2013, mais que plusieurs municipalités locales ne les avaient pas mises en place jusqu’à récemment, ajoutant que l’augmentation était un ajustement à l’indice économique.
Les chiffres du Bureau central des statistiques ont montré que pendant juillet et août, 400 000 visiteurs sont venus en Israël, soit
31 % de moins que pour la même période en 2013.
La Banque centrale d’Israël a déjà réduit son taux d’intérêt au niveau le plus bas afin de contrer une économie en dépression due aux conséquences de l’opération militaire de Gaza.
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu’il avait déjà lancé un programme de redressement qui se concentrerait sur les touristes russes et allemands ainsi que sur l’élaboration d’une campagne télévisée internationale sur Eurosport.
Le ministre du Tourisme Uzi Landau a déclaré que les statistiques avaient montré la nécessité d’un plan d’aide plus globale pour l’industrie du tourisme.
Le directeur général du ministère du Tourisme Amir Halevy a insisté sur le fait que « la compensation pour l’industrie [du tourisme] génère plus de revenus pour l’économie ».