Les revenus gaziers israéliens ont augmenté de 117 M de $ en 2023
L'ouverture d'un troisième gisement gazier - Karish - a permis d'obtenir ces excellents résultats, en dépit de la fermeture temporaire d'un gisement au début de la guerre
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.
Selon le ministère de l’Énergie, les redevances versées par les entreprises extractrices de ressources naturelles telles que le gaz ou les minerais se sont élevées à quelque 2,125 milliards de shekels l’an dernier, contre 1,7 milliard de shekels en 2022.
Cette augmentation est en grande partie due à la mise en service du troisième gisement gazier d’Israël, Karish, en octobre 2022.
Ce sont les compagnies gazières qui se sont taillé la part du lion en 2023 avec un peu plus de 2 milliards de shekels, répartis entre le grand gisement Leviathan pour 995,6 millions de shekels, le gisement de Tamar pour 695 millions de shekels et enfin le Karish, pour 390 millions de shekels.
L’augmentation des exportations issues du gisement de Tamar a par ailleurs généré une hausse de 1,2 % du montant des redevances, et ce en dépit de la fermeture des installations entre le 8 octobre et le 12 novembre 2023, dans les premières semaines de la guerre contre le Hamas.
L’installation de Tamar est en effet située au large d’Ashkelon, dans le sud d’Israël, à proximité des roquettes du Hamas.
Par voie de communiqué, le ministère de l’Énergie a par ailleurs fait savoir que les exportations de gaz à destination de la Jordanie et de l’Égypte avaient augmenté de 25 %, une partie du gaz étant convertie sous forme liquide en Égypte puis expédiée vers l’Europe. Cela s’inscrit dans le cadre d’un protocole d’accord signé en 2022 par Israël, l’Égypte et l’Union européenne afin de fournir du gaz aux Européens depuis la rupture des approvisionnements russes par la Russie dans le sillage de l’invasion de l’Ukraine.