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L’Etat islamique : l’otage tué n’était pas un innocent – c’était un Juif

Les djihadistes publient une lettre écrite, selon leurs dires, par le journaliste Steven Sotloff avant qu’il ne soit égorgé

Steven Sotloff avant son exécution (Capture d'écran)
Steven Sotloff avant son exécution (Capture d'écran)

Une lettre, supposément écrite par le journaliste Steven Sotloff quelques jours avant son meurtre, a été publiée mardi dans une parution de l’Etat islamique. C’est la première fois que l’Etat islamique s’exprime sur l’identité juive de son otage.

Ce magazine contient aussi un article, prétendument rédigé par l’otage John Cantlie, sur les coulisses du tournage de ses vidéos où il affirme que ces vidéos de propagande où il apparaît n’étaient pas des mises en scène. Il condamne aussi dans cet article les gouvernements américain et britannique qui refusent de négocier avec les djihadistes.

« Le cas de Steven Sotloff est une réfutation direct de l’argument de ceux qui dépeignent le journalisme occidental et l’aide humanitaire comme étant des entités purement innocentes, car cet homme était un Juif et un citoyen de l’Etat juif », peut-on lire dans un communiqué publié par le magazine Dabiq.

« Laissons-les faibles de cœur et les cœurs malades se réveiller avant de défendre ces ‘civils innocents’ », ajoute-t-il.

Dans la lettre attribuée à Steven Sotloff, mais dont le contenu semble avoir été dicté par les membres de l’Etat islamique, le journaliste supplie sa mère de faire pression sur le gouvernement américain pour qu’il cesse les frappes aériennes. Cette lettre affirme que les djihadistes savent qu’il est journaliste.

« Maman, s’il te plaît, ne laisse pas Obama me tuer. Ne le laisse pas s’en sortir encore une fois. Pourquoi notre gouvernement ne comprend-il pas ? Ne le laisse pas s’impliquer dans les affaires externes et internes de l’Etat islamique. Laissez-les faire leur guerre », peut-on lire dans la lettre.

« Maman, tu peux encore sauver ma vie, comme les familles de mes anciens compagnons de cellule l’on fait. Je suis sûr que tu les as rencontrés. Mets la pression sur le gouvernement pour qu’il ne s’implique pas dans les affaires de ces gens. A la vitesse où l’administration Obama va, cela pourrait être la dernière fois que tu auras de mes nouvelles. Je t’en supplie, fait que cela ne soit pas le cas. Bats-toi pour moi. Je t’aime ».

Cet article aborde le sujet de l’opération mise en place par les amis de Sotloff pour effacer toutes mentions de ses racines juives sur Internet après son enlèvement pour que les ravisseurs ne sachent rien de ses origines.

« Ce n’est pas surprenant d’apprendre que des dizaines de spécialistes ont été employés pour cacher son identité juive avant son exécution. Ce travail de renseignements a été fait en coordination avec l’Etat juif et les médias », explique l’article.

Le papier fait référence aux publications pour lesquelles le journaliste a travaillé, dont le Jerusalem Post et le Jerusalem Report, et est illustré d’une image scannée de sa carte d’identité israélienne.

Sotloff a été décapité dans une vidéo publiée le 2 septembre. Ses ravisseurs ne semblaient pas être au courant de son identité juive et de sa citoyenneté israélienne au moment de sa mort.

L’article rédigé par John Cantlie, qui est aussi retenu en otage par l’EI, s’intitule « La Dure vérité : la véritable histoire derrière mes vidéos ». Il nie le fait que le contenu de ses vidéos lui a été dicté.

« Ce n’est pas vrai. Les Moujahidins suggèrent un titre, j’écris le texte, je leur donne une copie pour qu’il fasse les changements nécessaires et les vidéos sont tournées. C’était très rapide – les huit premières vidéos ont été écrites, approuvées et filmées en 12 jours – mais les Moujahidins sont comme ça. Ils arrivent rapidement, font le travail, et passent à autre chose », écrit-il.

Cantlie affirme qu’il a été « surpris par ce que j’ai appris et j’ai été profondément blessé, je me suis rendu compte que j’étais extrêmement naïf », raconte-t-il lorsqu’il a appris que les gouvernements britannique et américain ne négocieraient pas avec les djihadistes.

« C’est comme si nos vies et la vie de nos familles n’étaient qu’une simple partie de baseball. Et voici un fait avéré : si nos pays avaient juste parlé aux Moujahidins, nos chances de survie n’auraient pas été aussi faibles. Tout sur quoi nous avons fondé nos croyances n’a été qu’une simple illusion ».

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