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L’ex-élu George Santos, menteur en série, condamné à 7 ans de prison

Élu en 2022 dans l'Etat de New York, puis rattrapé par la justice, le républicain de 36 ans avait fini par plaider coupable de fraude et d'usurpation d'identité aggravées

George Santos, alors candidat républicain au 3e district du Congrès de New York, faisant campagne devant un magasin Stop and Shop, à Glen Cove, à New York, le 5 novembre 2022. (Crédit : Mary Altaffer/AP)
George Santos, alors candidat républicain au 3e district du Congrès de New York, faisant campagne devant un magasin Stop and Shop, à Glen Cove, à New York, le 5 novembre 2022. (Crédit : Mary Altaffer/AP)

L’ancien élu au Congrès américain George Santos, devenu une célébrité pour ses mensonges et ses délits financiers en série, a été condamné vendredi à sept ans de prison (87 mois) par la justice américaine.

Elu en 2022 dans l’Etat de New York, puis rattrapé par la justice, le républicain de 36 ans avait fini par plaider coupable de fraude et d’usurpation d’identité aggravées.

Il était accusé de s’être servi illégalement des identités et de données financières personnelles de donateurs à sa campagne pour leur subtiliser des fonds.

Le trentenaire flamboyant était aussi mis en cause pour avoir utilisé des fonds de campagne pour rembourser des dettes personnelles et acheter des produits de luxe, notamment chez Hermès.

La juge fédérale Joanna Seybert a suivi vendredi les réquisitions des procureurs, qui réclamaient sept ans et trois mois de prison.

Ils avaient souligné que malgré ses regrets exprimés lors de son audience de plaider coupable, George Santos continuait de publier des messages sur les réseaux sociaux où il se qualifiait de « bouc émissaire » et accusait la justice d’avoir la main plus légère avec des trafiquants de drogue, ou une « cabale de pédophiles ».

Avant d’être rattrapé par la justice, George Santos était devenu célèbre quand le New York Times avait révélé, peu après son élection au Congrès, une série de mensonges dans son CV et ses messages de campagne.

Peu connu localement, il avait façonné son image sur des mensonges ou des exagérations à propos de son éducation, de sa religion, de son expérience professionnelle ou de son patrimoine.

Visage poupon barré de larges lunettes, plein de culot et très actif sur les réseaux, il se présentait comme un fils d’immigrants brésiliens et petit-fils de survivants de la Shoah, en quête du « rêve américain ».

Mais plusieurs mentions de sa biographie avaient disparu après les premières révélations du New York Times, comme son diplôme à l’université Baruch College à New York, ou ses expériences professionnelles dans les banques Citigroup ou Goldman Sachs.

Cette histoire romanesque, entre fiction et réalité, lui avait valu d’être comparé au « Talentueux Mr Ripley » ou à « Gatsby le magnifique », mais il se disait victime de persécution politique et était resté sourd aux appels à la démission.

Mais ses frasques avaient cessé d’amuser le Congrès américain, surtout après la publication d’un rapport de la commission d’éthique de la Chambre des représentants l’accusant d’avoir « gravement discrédité » l’institution.

Le rapport révélait que l’élu s’était servi de l’argent détourné pour des achats dans le magasin de luxe Ferragamo, dans un casino, pour des traitements cosmétiques au « Botox » et sur la plateforme OnlyFans, sur laquelle des utilisateurs peuvent partager leurs vidéos et photos à caractère sexuel.

En décembre 2023, une centaine de républicains et plus de 200 démocrates avaient voté pour le destituer et l’évincer de la Chambre des représentants.

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