Liat Ben-Ari interrogée pour défaut présumé de permis de construire
La principale procureure dans les dossiers contre le Premier ministre sera interrogée par la municipalité sur la division d'une habitation sans autorisation préalable
La vice-procureure du parquet financier Liat Ben-Ari, principale procureure dans les dossiers pour corruption impliquant le Premier ministre Benjamin Netanyahu sera, selon des informations, interrogée par des inspecteurs municipaux aux côtés de son mari. Tous les deux sont soupçonnés d’avoir contrevenu à la loi en divisant une habitation en deux appartements sans permis préalable, ont fait savoir mercredi les médias en hébreu.
Selon la Treizième chaîne, des responsables du ministère de la Justice ont déclaré que Ben-Ari et son époux n’avaient pas encore reçu la convocation pour l’audience présumée qui serait prévue le mois prochain.
Dans un communiqué qui avait été émis le mois dernier par le biais du ministère, Ben-Ari avait expliqué que le bien immobilier concerné n’était pas la résidence principale de sa famille et qu’il avait été acquis par le biais d’un groupe d’achat conjoint, auquel appartenait son mari.
« Ben-Ari n’est pas impliquée dans les investissements et dans les affaires de son mari, qui est un citoyen privé ordinaire », avait noté le communiqué.
Cette convocation aurait suivi des informations parues dans le quotidien pro-Netanyahu Israel Hayom qui avaient établi qu’un inspecteur de la municipalité de Rosh Haayin avait découvert qu’il y avait une entrée séparée qui avait été installée au sous-sol du bâtiment et construite sans l’obtention préalable d’un permis, créant, dans les faits, deux unités de logement au lieu d’une seule.
Selon le journal financier Globes, la loi permet à de tels biens d’être divisés et la municipalité de Rosh Haayin a déclaré au journal avoir reçu environ 200 requêtes portant sur des demandes de changements semblables au cours de ces dernières années.
Le reportage a précisé qu’après la visite de l’inspecteur, le couple avait réclamé une approbation rétroactive de la construction qui devrait être acceptée par la municipalité.
Le mois dernier, le ministre de la Santé publique, Amir Ohana – un proche allié du Premier ministre – avait réclamé la démission de Ben-Ari suite à ces révélations.