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Liban : un Palestinien lié à l’EI arrêté dans un camp de réfugiés

Il s'agit d'Imad Yassine, surnommé l' "émir de l'EI" à Aïn Héloué, le plus grand des douze camps de réfugiés palestiniens que compte le Liban

Des membres armés du Fatah à proximité d'un poste de contrôle de l'armée libanaise à l'entrée du camp de réfugiés palestiniens de Ain El-Helweh près de la ville portuaire du sud du Liban de Sidon - le 25 août 2015.  (Crédit : AFP PHOTO / MAHMOUD ZAYYAT)
Des membres armés du Fatah à proximité d'un poste de contrôle de l'armée libanaise à l'entrée du camp de réfugiés palestiniens de Ain El-Helweh près de la ville portuaire du sud du Liban de Sidon - le 25 août 2015. (Crédit : AFP PHOTO / MAHMOUD ZAYYAT)

Un Palestinien lié au groupe extrémiste Etat islamique (EI) et soupçonné de vouloir mener des attentats au Liban a été arrêté jeudi dans un camp de réfugiés du sud de ce pays.

D’après un communiqué de l’armée, il s’agit d’Imad Yassine, surnommé l’ « émir de l’EI » à Aïn Héloué, le plus grand des douze camps de réfugiés palestiniens que compte le Liban.

Des membres des renseignements de l’armée se sont introduits dans un quartier de ce camp situé près de Saïda, la grande ville du sud du pays, et l’ont arrêté.

« Il voulait mettre à exécution plusieurs attentats terroristes contre des positions de l’armée, des installations vitales et touristiques, des centres commerciaux, des rassemblements et des quartiers résidentiels », a indiqué l’armée.

Il a bénéficié de « l’aide d’organisations terroristes à l’étranger », selon le communiqué.

D’après la chaîne locale LBCI, l’homme aurait recruté pour le compte de l’EI des combattants pour la Syrie. L’AFP n’était pas en mesure de confirmer cette information.

Malgré son surnom d’ « émir », Imad Yassine « ne se trouvait pas à la tête de membres armés de l’EI » à Aïn Héloué, a indiqué à l’AFP une source palestinienne, sous couvert de l’anonymat.

Il est présenté également comme le fondateur de Jound al-Cham, un groupe salafiste implanté dans ce camp considéré comme une poudrière en raison des nombreuses cellules radicales qui s’y sont implantées à la faveur de la misère qui y règne.

La plupart des quelque 450 000 Palestiniens enregistrés auprès de l’ONU comme réfugiés au Liban vivent dans des conditions précaires.

Ces camps, dont les premiers ont ouvert après la création de l’Etat d’Israël il y a près de 70 ans, sont administrés par des groupes palestiniens locaux et l’armée libanaise n’y entre pas en vertu d’un accord tacite et des tensions qui y règnent.

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