L’imam Hassan Chalghoumi dénonce le régime iranien à la conférence de l’AIPAC
L’imam, partisan d’un islam modéré, a participé ces derniers jours à la conférence de l’AIPAC à Washington

Cette semaine, l’imam français Hassan Chalghoumi a participé à la conférence politique de l’AIPAC à Washington, a-t-il annoncé sur sa page Facebook.
« Une fois de plus, je vais, à travers cette rencontre et auprès de l’ensemble des acteurs politiques présents (notamment Michael Pence, vice-président des États-Unis, ndlr), essayer de faire entendre, mon combat, notre combat, celui de l’entente entre les peuples et entre les religions. Mais aussi la nécessité de tous s’unir pour éradiquer toute forme d’extrémisme. Mon rôle et ma mission est d’être partout où je peux faire entendre ce message au plus haut niveau », a-t-il expliqué.
En marge de la conférence, le responsable religieux a également participé à un débat sur « la menace de l’Iran sur le Moyen-Orient ».
« Le constat a été fort et clair. Après 40 ans de négociations, aucune issue constructive n’a été trouvée. L’ « islam politique » prôné par l’Iran nuit à la paix. Les États-Unis souhaitent agir pour que ce comportement n’ait plus lieu d’être et que la menace permanente initiée par l’Iran n’est plus voix d’existence. Travailler tous ensemble pour que le dialogue et l’entente fraternelle ne soit pas un rêve, mais une réalité. Tous les moyens politiques, sociaux et humains doivent converger vers un seul but : ne plus laisser la place à la haine, à la souffrance des peuples et à la violence », a-t-il écrit sur Facebook après le débat.
Chers amis,Je suis fier et heureux d’avoir été invité à la grande conférence politique de l’AIPAC à Washington en…
Posted by Imam Hassen Chalghoumi on Monday, March 25, 2019
En 2017, soutenu par l’intellectuel Marek Alter, Hassan Chalghoumi avait lancé à Paris une « marche contre le terrorisme » qui devait le mener lui et une trentaine d’autres imams en Allemagne et en Belgique. Il avait alors appelé à « ne pas associer les musulmans aux crimes commis au nom de l’islam ».
Connu pour ses prises de position contre l’islam intégriste et ses rapports d’amitié avec la communauté juive, qui lui valent critiques et menaces, l’ancien imam de Drancy (banlieue nord de Paris) est largement rejeté par les responsables musulmans et vit sous protection permanente.