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L’Iran prévoit de lancer au moins deux satellites dans l’espace

Les Occidentaux craignent que les systèmes de lancement de satellites intègrent des technologies interchangeables avec celles utilisées dans les missiles balistiques capables de livrer une ogive nucléaire

Sur cette photo du 31 août 2019, le ministre iranien des Technologies de l'information et des communications, Mohammad Javad Azari Jahromi, regarde le satellite Nahid-1, construit à Téhéran, en Iran, au centre de recherche spatiale. (Crédit : Technologies de l'information et de la communication via AP)
Sur cette photo du 31 août 2019, le ministre iranien des Technologies de l'information et des communications, Mohammad Javad Azari Jahromi, regarde le satellite Nahid-1, construit à Téhéran, en Iran, au centre de recherche spatiale. (Crédit : Technologies de l'information et de la communication via AP)

L’Iran prévoit de lancer au moins deux satellites dans l’espace dans les trois prochains mois, a annoncé dimanche le ministre des Télécommunications, Issa Zarepour.

Les gouvernements occidentaux craignent que les systèmes de lancement de satellites intègrent des technologies interchangeables avec celles utilisées dans les missiles balistiques capables de livrer une ogive nucléaire, ce que l’Iran a toujours nié vouloir construire.

« Au moins deux satellites seront lancés dans l’espace d’ici la fin de cette année (iranienne, qui s’achève le 20 mars 2023, NDLR) », a déclaré à l’agence Irna le ministre des Télécommunications.

« Deux satellites Nahid 1 et 2 sont en cours de préparation », a ajouté Issa Zarepour, sans plus de précision.

En novembre, l’Iran avait dit avoir testé avec succès une fusée capable de transporter des satellites dans l’espace.

Auparavant, en août, le pays avait lancé le satellite Khayyam (nommé ainsi en l’honneur de l’érudit persan Omar Khayyam) avec une fusée Soyouz-2.1B depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, contrôlé par Moscou.

L’agence spatiale iranienne avait indiqué que l’appareil avait été construit par les Russes sous la supervision de l’Iran.

Les Etats-Unis ont affirmé à l’époque que Khayyam serait destiné à des activités « d’espionnage », qualifiant la coopération croissante de Moscou avec Téhéran de « menace » grave.

L’Iran a rejeté ces allégations, affirmant que l’appareil était construit « pour répondre aux besoins du pays » notamment dans la « gestion des crises urbaines ».

Samedi, Téhéran a en outre dit avoir augmenté sa capacité d’enrichissement de l’uranium. En novembre, il avait annoncé avoir commencé à enrichir de l’uranium jusqu’à 60 % dans sa centrale nucléaire de Fordo, dépassant largement le seuil de 3,67 % fixé par l’accord de 2015 et se rapprochant des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique.

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