La mère d’une soldate morte en captivité : « La bataille pour ramener Noa n’est pas finie »
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »
La famille et les amis des otages et des disparus de Gaza sont passés par Modiin pour y rencontrer les parents de la soldate de Tsahal Noa Marciano, qui a été tuée en captivité.
Adi et Avi Marciano, les parents de Noa, sont sortis dans un parc en face de leur maison pour saluer et embrasser les autres familles.
« Merci à ma nouvelle famille du Forum des disparus et des captifs », a déclaré Adi Marciano. « J’étais censée participer à la marche, mais vous m’avez épargné quelques kilomètres et vous êtes venus dans notre ville de Modiin. »
Adi a décrit Noa comme une fille merveilleuse, une passionnée de musique et de livres, au cœur immense, et une grande sœur très aimée de ses trois frères et sœurs plus jeunes. Elle et sa sœur cadette, Yuval, étaient comme des jumelles, avec seulement dix-neuf mois d’écart, a ajouté Marciano.
Elle était une leader discrète qui marquait son entourage, a raconté Adi Marciano, au bord des larmes.
« Il est important pour moi que tout le monde sache que la bataille pour Noa et pour la ramener à la maison n’est pas finie », a affirmé Adi Marciano. « Je n’ai pas de tombe pour Noa, il n’y a pas eu de funérailles. Le corps de Noa est toujours à Gaza. »
« Je tiens à vous dire que nous sommes ici avec vous pour le combat de notre vie », a-t-elle souligné. « Dès la fin de la shiva, je reviendrai à Tel Aviv pour être avec vous. »
Avi Marciano, le mari d’Adi et le père de Noa, a mentionné les rumeurs sur l’imminence d’un accord concernant les otages. « Nous exigeons de Bibi [Netanyahu], [Benny] Gantz, [Yoav] Gallant et du reste du cabinet de guerre, qu’ils passent d’abord par nous », dit-il. « Nous ne sommes pas n’importe qui, nos enfants sont là. Vous passez un accord ? Parlez-nous en. »
« Le temps des civilités est révolu, ne prenez plus de gants, vous devriez avoir honte », a-t-il ajouté.