L’UNRWA dispose d’un « nombre important de mécanismes » pour garantir la neutralité
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Un rapport intérimaire de l’examen indépendant de l’ONU sur les allégations contre l’office des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a conclu que l’agence disposait de mécanismes en place pour garantir sa neutralité, et qu’il y avait des lacunes qui devaient être corrigées.
Le groupe d’examen a soumis hier le rapport intérimaire contenant ces conclusions au secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres.
Par la suite, le groupe rédigera son rapport final avec des recommandations sur la manière dont l’UNRWA répondra aux problèmes de neutralité à l’avenir. Le rapport sera rendu public le 20 avril.
Le groupe d’examen a été créé à la suite d’allégations, fin janvier, selon lesquelles douze employés de l’UNRWA ont participé activement aux attaques terroristes menées par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre. Ces employés ont déjà été licenciés par l’agence, mais Israël affirme que l’infiltration du Hamas au sein de l’agence est bien plus importante.
Le rapport intérimaire du groupe d’experts a conclu « que l’UNRWA a mis en place un nombre important de mécanismes et de procédures pour assurer le respect du principe humanitaire de neutralité, et le groupe a également identifié des domaines critiques qui doivent encore être abordés », selon une déclaration du porte-parole de Guterres.
« Le groupe d’examen va maintenant élaborer des recommandations concrètes et réalistes sur la manière de traiter ces domaines critiques afin de renforcer et d’améliorer l’UNRWA », a poursuivi le communiqué.
Le groupe d’examen est dirigé par l’ancienne ministre des Affaires étrangères française Catherine Colonna ; et le groupe a collaboré avec trois instituts de recherche – l’Institut Raoul Wallenberg de Suède, l’Institut Chr. Michelsen de Norvège et l’Institut pour les droits de l’homme du Danemark.