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Interview

« L’ONU nous a trahis », déplore un ambassadeur israélien

L'ONU « a trahi Israël, au pire moment, au pire événement qui soit arrivé à l'État d'Israël depuis sa création en 1948 » a déclaré Daniel Meron, le nouvel ambassadeur d'Israël aux Nations Unies

Le représentant permanent d'Israël auprès des Nations Unies à Genève, l'ambassadeur Daniel Meron, fait un geste lors d'une interview avec l'AFP, à Genève, le 24 septembre 2024. L'ONU a bombardé Israël de critiques injustes et disproportionnées depuis le 7 octobre, trahissant le pays alors qu'il est aux prises avec la plus grande catastrophe de son histoire, a accusé le nouvel ambassadeur d'Israël à Genève. (Photo by Fabrice COFFRINI / AFP)
Le représentant permanent d'Israël auprès des Nations Unies à Genève, l'ambassadeur Daniel Meron, fait un geste lors d'une interview avec l'AFP, à Genève, le 24 septembre 2024. L'ONU a bombardé Israël de critiques injustes et disproportionnées depuis le 7 octobre, trahissant le pays alors qu'il est aux prises avec la plus grande catastrophe de son histoire, a accusé le nouvel ambassadeur d'Israël à Genève. (Photo by Fabrice COFFRINI / AFP)

L’ONU accable Israël de critiques disproportionnées et injustes depuis le 7 octobre, trahissant le pays alors qu’il fait face à sa plus grande catastrophe, a déploré auprès de l’AFP le nouvel ambassadeur israélien auprès de l’organisation à Genève.

« Nous avons le sentiment que l’ONU a trahi Israël », a-t-il accusé dans un entretien.

« Elle a trahi Israël, au pire moment, au pire événement qui soit arrivé à l’État d’Israël depuis sa création en 1948 », a ajouté Daniel Meron, qui a pris ses fonctions en juillet en tant qu’ambassadeur israélien auprès des Nations unies à Genève.

Israël accuse divers organes de l’ONU de flagrante partialité depuis des décennies. Mais malgré ces critiques, « nous avons essayé de trouver un moyen de travailler avec l’ONU », a souligné le haut diplomate.

« Nous aurions voulu continuer de la sorte », a-t-il dit, mais « nous n’avons plus confiance en l’ONU ».

Tout a changé, a-t-il expliqué, après l’attaque meurtrière du 7 octobre perpétrée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël et qui a déclenché une riposte contre le Hamas dans la bande de Gaza ainsi qu’une escalade des tensions entre le Hezbollah libanais et Israël, faisant craindre un conflit régional à grande échelle.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’adressant à la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies, au siège de l’ONU, à New York, le 25 septembre 2024. (Crédit : Pamela Smith/AP)

Depuis, divers organes, responsables et experts de l’ONU dénoncent la disproportion des moyens employés lors des représailles militaires israéliennes à Gaza, certains d’entre eux accusant le pays de commettre des « crimes de guerre » et même un « génocide ».

Les actions « barbares » du Hamas sont beaucoup moins condamnées, explique M. Meron, qui dénonce « l’équivalence morale » qui est établie entre Israël et « une organisation terroriste ».

« Où était le monde ? »

L’ambassadeur a également dénoncé le concert de condamnations onusiennes face à l’escalade des frappes israéliennes visant le Hezbollah au Liban. Ces frappes ont tué des centaines de personnes en quelques jours, selon le ministère libanais de la Santé qui ne donne aucune indication sur le nombre de combattants terroristes.

« Où était le monde pendant 12 mois ? » a demandé M. Meron, rappelant que le Hezbollah cible Israël depuis le 8 octobre de façon quasi-quotidienne, empêchant 70 000 Israéliens de rentrer chez eux dans le nord d’Israël.

« La vie dans le nord d’Israël doit redevenir ce qu’elle était », a-t-il dit. Il a également réaffirmé qu’Israël « fait tout ce qui est possible pour éviter » de frapper des civils, accusant toutefois le Hezbollah de les « utiliser comme boucliers humains », à l’instar de son allié palestinien.

« Ils veulent que nous ripostions et que nous touchions des civils afin que l’on puisse nous reprocher d’avoir tué des civils », a-t-il détaillé.

L’attaque du 7 octobre du Hamas a entraîné la mort de 1 205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres officiels israéliens qui inclut les otages morts ou tués en captivité à Gaza.

Sur les 251 personnes enlevées, 97 sont toujours à Gaza dont 33 déclarées mortes par l’armée.

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