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Lyon : des panneaux publicitaires piratés affichent des messages anti-Israël

Plusieurs signalements ont été émis; le maire de Lyon dénonce ces actes; une enquête est en cours

La ville de Lyon, en France. (Crédit : CC BY-SA/Flickr/File)
La ville de Lyon, en France. (Crédit : CC BY-SA/Flickr/File)

Samedi matin, les habitants du 6e arrondissement de Lyon ont été surpris par une nouvelle campagne publicitaire dans les rues. Plusieurs panneaux appartenant à l’entreprise JC Decaux affichaient des messages anti-israël.

Rapidement, selon le média Lyon Mag, des habitants ont contacté la mairie pour savoir s’il s’agissait d’une campagne officielle de la Ville de Lyon. La réponse était négative. Les panneaux ont été ouverts, l’affichage originel avait été remplacé par des affiches sur lesquelles on pouvait voir des photos de personnes mutilées flanquées du texte « la torture des enfants palestiniens par l’occupation israélienne ».

Un mode opératoire très bien ficelé : ouvrir un panneaux JC Decaux n’est pas aisé et les affiches déposées étaient à la bonne taille.

Après plusieurs signalements, des techniciens ont été dépêchés sur place pour enlever ces messages… mais d’autres seraient depuis réapparus.

Le maire du 6e arrondissement, Pascal Blache, a réagi sur les réseaux sociaux. « Des affichages sauvages de propagande haineuse, antisémite, sur notre territoire sont intolérables. Je condamne fermement ce mode d’action. Il s’agit bien là d’un piratage. Ni la Ville ni JC Decaux ne sont à l’origine de ces publications », a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Le président de l’organisation juive internationale B’nai B’rith France, Philippe Meyer pointe du doigt le mouvement anti-Israël du BDS et appelle sur Twitter le gouvernement à réagir.

Pour l’heure, seul le 6e arrondissement semble touché par ces manipulations. L’incident survient deux jours avant le vote qui devrait largement réduire la place de ce type d’affichage dans l’espace public.

En attendant, la police a été prévenue, une enquête et des surveillances sont en cours. L’entreprise JCDecaux France, propriétaire des espaces publicitaires vandalisés, n’a pas officiellement réagi.

En octobre dernier, c’était la capitale de Londres qui avait été la cible de cette propagande anti-Israël.

En janvier dernier, des affiches appelant au boycott du laboratoire pharmaceutique israélien Teva, avaient notamment pu être vues boulevard de Belleville, boulevard Saint-Michel et à Châtelet, à Paris.

En décembre dernier, le « Collectif Palestine vaincra » avait, de la même façon, posé des affiches similaires à Toulouse. Elles appelaient là au boycott de la marque PUMA, considérée comme pro-Israël.

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