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Mahmoud Abbas en Arabie saoudite pour rencontrer MBS

Selon Wafa, les deux hommes discuteront des développements régionaux et du renforcement des liens AP-Arabie saoudite ; les perspectives de normalisation avec Israël s'éloignent

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (à gauche) est accueilli par le prince Badr bin Sultan bin Abdulaziz Al Saud (à droite) à l'aéroport de Jeddah, le 17 avril 2023. (Crédit : Wafa)
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (à gauche) est accueilli par le prince Badr bin Sultan bin Abdulaziz Al Saud (à droite) à l'aéroport de Jeddah, le 17 avril 2023. (Crédit : Wafa)

Le président de l’Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, est arrivé en Arabie saoudite pour un voyage officiel au cours duquel il rencontrera le prince héritier Mohammad bin Salman mardi.

L’agence de presse officielle de l’AP, Wafa, a déclaré que les deux hommes devaient « discuter des derniers développements de la cause palestinienne et de la situation dans la région, et renforcer les relations entre la Palestine et l’Arabie saoudite ».

Selon certaines sources, Abbas était accompagné du secrétaire général du Fatah, Hussein Al-Sheikh, et du chef des services de renseignement, le général Majed Faraj.

Le quotidien Al-Quds, cité par l’agence Wafa, a déclaré que la visite de Abbas en Arabie saoudite coïncidait avec celle d’une délégation de haut niveau du groupe terroriste palestinien du Hamas dirigée par le chef du politburo, Ismail Haniyeh.

La visite des hauts responsables du groupe terroriste n’a été confirmée ni par le Hamas ni par Ryad.

La venue d’une délégation de haut niveau représentant le groupe terroriste palestinien constituerait un événement majeur, alors que les espoirs d’Israël de nouer des liens officiels avec Ryad semblent s’amenuiser de plus en plus.

Le leader du Hamas, Ismail Haniyeh, s’exprimant lors d’une conférence de presse après sa rencontre avec le président libanais Michel Aoun, au palais présidentiel, à Baabda, à l’est de Beyrouth, au Liban, le 28 juin 2021. (Crédit : Dalati Nohra/Gouvernement officiel libanais via AP)

À la suite du rapprochement historique de l’Arabie saoudite avec l’Iran, il a été signalé pour la première fois dimanche que Ryad allait accueillir une délégation de haut niveau du Hamas comprenant Haniyeh, son adjoint Saleh al-Arouri et le chef du groupe à l’étranger, Khaled Mashaal, selon divers médias palestiniens et arabophones, dont Al Ghad (Jordanie) et Al-Araby Al-Jadeed (Londres).

La délégation se rendra en pèlerinage à La Mecque, le lieu le plus sacré de l’islam, et tentera de rétablir les relations entre le Hamas et Ryad, qui sont glaciales depuis le coup d’État sanglant de 2007, lorsque le groupe terroriste a sauvagement renversé l’AP et pris le contrôle de la bande de Gaza. Les dirigeants saoudiens ont reproché au Hamas l’échec des tentatives de réconciliation entre le Hamas et le Fatah, le parti de l’AP.

En 2019, les autorités saoudiennes ont arrêté des dizaines d’agents liés au Hamas, affirmant qu’ils menaçaient le pouvoir du royaume.

Ces derniers mois, après que les dirigeants du Hamas ont fait savoir qu’ils souhaitaient renouer les liens avec le royaume, l’Arabie saoudite a libéré un grand nombre de ces détenus, y compris le membre principal Mohammad Al-Khodary, qui a été libéré en octobre.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan Al Saud (à gauche), rencontre le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, à Pékin, le 6 avril 2023 (Crédit : capture d’écran)

La semaine dernière, les médias américains ont rapporté que l’intérêt de l’Arabie saoudite pour l’établissement de relations diplomatiques avec Israël s’était refroidi au cours des derniers mois, en raison de la poursuite des violences en Cisjordanie et des affrontements sur le site du mont du Temple, qui constitue un point d’ignition.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a donné la priorité à l’inclusion du royaume dans les accords d’Abraham de 2020 lors de son retour au pouvoir en décembre, mais Ryad et d’autres nations musulmanes sont devenus réticents à proposer ouvertement un accord en raison des tensions israélo-palestiniennes croissantes, ont déclaré des responsables israéliens et du Golfe au Wall Street Journal.

Il est peu probable que le projet négocié par Washington de programmer des vols directs entre Tel-Aviv et La Mecque soit finalisé, ce qui permettrait aux citoyens musulmans d’Israël de participer plus facilement au pèlerinage sacré du Hajj, ont indiqué des responsables israéliens au journal.

Les Accords d’Abraham, négociés par les États-Unis, ont permis aux Émirats arabes unis et à Bahreïn, voisins du royaume, d’établir des liens diplomatiques complets avec Israël.

En 2022, les espoirs d’approfondissement des liens avec Ryad ont atteint leur apogée lorsque le royaume a autorisé les vols civils israéliens à survoler son espace aérien.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu promettant aux électeurs musulmans des vols directs entre Israël et l’Arabie saoudite, 23 mars 2021. (Crédit : Capture d’écran)

Depuis la mise en place du gouvernement Netanyahu, le plus à droite de l’histoire d’Israël, les Saoudiens ont condamné à plusieurs reprises Israël pour l’expansion des implantations en Cisjordanie et les confrontations violentes entre les troupes israéliennes et les Palestiniens, et ont qualifié de « racistes et irresponsables » les commentaires du ministre des Finances Bezalel Smotrich appelant à « anéantir » la ville de Huwara. »

Ces propos ont été tenus à la suite d’un attentat terroriste qui a coûté la vie à deux jeunes frères israéliens dans cette ville de Cisjordanie, en février, et qui a été suivi d’un violent saccage d’extrémistes israéliens à Huwara, au cours duquel un Palestinien a été tué.

Peu avant sa prestation de serment, Netanyahu avait déclaré qu’un accord de normalisation avec les Saoudiens pourrait constituer un « bond en avant » pour les pourparlers de paix avec les Palestiniens, qui sont depuis longtemps dans l’impasse.

Les deux pays souhaitaient également s’aligner sur leur rival régional commun, l’Iran. Toutefois, le récent accord de rapprochement entre Ryad et Téhéran complique encore les efforts.

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