Marseille : un centre de vaccination tagué avec des références nazies
Parmi les inscriptions taguées sur les murs du centre : "Co-Labo" ou encore "Bientôt Nuremberg 2"

Un centre de vaccination situé à Marseille a été tagué la semaine dernière avec des références nazies, ont rapporté la presse locale et Michèle Rubirola, première adjointe au maire de Marseille.
Parmi les inscriptions taguées sur les murs du centre : « Co-Labo » ou encore « Bientôt Nuremberg 2″.
Des lettres de menaces au personnel médical et municipal du centre de vaccination ont également été placardées.
Le centre est situé rue Louis Astruc dans le 5e arrondissement de Marseille.
Le ou les auteurs des graffitis auraient également tenté de forcer les serrures de l’établissement – sans succès.
« Le personnel est sous le choc et a peur pour la suite. La fin de validité mardi du passe a créé une affluence et une tension de la part de certaines personnes qui viennent se faire vacciner », a déclaré Jacques Huster, secrétaire général FO du CHSCT à la Ville.
Le Centre a fermé une journée suite à la découverte des tags, et Huster réclame la présence permanente d’un vigile.
Pendant ce temps, au entre de vaccination du 5ème à Marseille.
1/3 pic.twitter.com/MtYJrB5skA— Cogito Ergo seum (@SeumErgo) February 19, 2022
Sur Twitter, Michèle Rubirola, première adjointe au maire de Marseille, a posté des photos des tags et des menaces.
« Le centre de vaccination municipal gratuit au service de la population de Marseille victime de dégradations et de propos intolérables. Le personnel est sous le choc mais le service public est maintenu avec une sécurité renforcée du personnel et un accompagnement rapproché », a-t-elle écrit.
Le centre de vaccination municipal gratuit au service de la population @marseille victime de dégradations et de propos intolérables. Le personnel est sous le choc mais le service public est maintenu avec une sécurité renforcée du personnel et un accompagnement rapproché . pic.twitter.com/kFM3NYrARK
— Michèle Rubirola (@MicheleRubirola) February 17, 2022
Depuis le début de la pandémie, les militants anti-vaccin et/ou anti-pass sanitaire comparent les mesures de lutte contre le coronavirus à la situation des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale ou font des références à la Shoah.