Israël en guerre - Jour 465

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Nasrallah récuse l’envoyé américain pour les négociations maritimes avec Jérusalem

Le chef du terrorisme du Hezbollah a déclaré que les négociations sur les zones offshore, ne peuvent pas se poursuivre avec "Amos Hochstein, Frankenstein ou tout autre Stein"

Sur cette photo du 24 octobre 2015, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'adresse à une foule dans une banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (Crédit: AP Photo/Hassan Ammar, File)
Sur cette photo du 24 octobre 2015, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'adresse à une foule dans une banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (Crédit: AP Photo/Hassan Ammar, File)

Hassan Nasrallah, le chef du groupe terroriste libanais Hezbollah, a exprimé lundi son opposition formelle aux pourparlers menés sous l’égide des États-Unis en vue de régler un différend frontalier maritime entre le Liban et Israël – s’en prenant notamment à l’envoyé de Washington d’origine israélienne pour les négociations, Amos Hochstein.

Ennemis de longue date, Israël et le Liban se sont engagés dans des pourparlers dirigés par les États-Unis au cours de l’année écoulée visant à délimiter des zones économiques exclusives offshore. Il semble que la zone contestée, large de plusieurs centaines de kilomètres carrés, contienne d’importants gisements de gaz naturel, un changement majeur pour le Liban, qui est embourbé dans une crise économique dévastatrice.

« Je dis à l’État libanais : si vous voulez continuer à négocier, faites donc, mais pas à Naqoura, et pas avec Hochstein, Frankenstein, ou tout autre Stein qui viendrait au Liban », a déclaré le chef du groupe terroriste libanais dans un discours au gouvernement libanais.

« Des négociations, et notamment via le courtier américain conspirateur, collaborateur et malhonnête qui soutient Israël, ne nous mènera à aucun résultat. »

Les déclarations de Nasrallah semblent contredire les informations du début de l’année selon lesquels il ne s’était pas opposé aux pourparlers.

Sur cette photo publiée par le gouvernement libanais, le président libanais Michel Aoun, à droite, rencontre l’envoyé américain aux affaires énergétiques Amos Hochstein, au centre, et l’ambassadrice américaine au Liban Dorothy Shea, à gauche, au palais présidentiel de Baabda, à l’est de Beyrouth, Liban, 9 février 2022. (Dalati Nohra/Gouvernement officiel libanais via AP)

En octobre, Nasrallah avait mis en garde Israël contre des prospections unilatérales de gaz naturel dans une zone maritime contestée avant toute conclusion d’un accord entre le Liban et l’État juif.

« Je peux vous garantir qu’aucune entreprise internationale n’osera venir sur le champ gazier de Karish ou ailleurs dans la zone contestée si le Hezbollah émet une menace claire et sérieuse à ce sujet », a-t-il déclaré.

Israël et le Liban n’entretiennent aucune relation diplomatique et les deux pays sont techniquement en guerre. Ils revendiquent chacun un secteur d’environ 860 kilomètres carrés de la mer Méditerranée, prétendant que ce secteur, selon eux, se situe dans leurs zone économiques respectives.

Jérusalem et Beyrouth avaient repris les négociations sur leur frontière maritime contestée en 2020, mais le processus a été bloqué par l’affirmation de Beyrouth selon laquelle la carte utilisée par les Nations unies dans les pourparlers devait être modifiée.

Une corvette de la marine israélienne Saar 5 protège une plateforme d’extraction de gaz naturel au large des côtes israéliennes, dans une photographie sans date. (Crédit : Armée israélienne)

Les politiciens libanais espèrent que des ressources en hydrocarbures commercialement viables au large des côtes libanaises pourraient aider à sortir le pays criblé de dettes d’une crise financière sans précédent, qualifiée par la Banque mondiale de l’une des pires de la planète.

Le Liban est actuellement aux prises avec la pire crise financière de son histoire et les pénuries de carburant ont paralysé le pays ces derniers mois.

Avec un État en faillite incapable de fournir plus d’une heure ou deux d’électricité par jour, les particuliers, les entreprises et les institutions se sont appuyés presque entièrement sur des générateurs diesel.

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