Netanyahu : Dans une démocratie, le gouvernement doit contrôler la police et l’armée
Le Premier ministre a affirmé qu'une telle hiérarchie "n'est pas seulement ancrée dans la loi, mais aussi dans le bon sens" en réponse à la suspension de la révocation d'Ami Eshed
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a semblé critiquer dimanche la Procureure générale Gali Baharav Miara après qu’elle a pris des mesures au cours du week-end pour suspendre la révocation du chef de la police du district de Tel-Aviv.
« Dans toute démocratie qui fonctionne, le gouvernement élu est responsable de l’armée, de la police et des autres services de sécurité », a-t-il déclaré au début de la réunion hebdomadaire du cabinet. « C’est ainsi qu’il doit en être – et malheur à nous si ce n’est pas le cas. »
Le Premier ministre a affirmé qu’une telle hiérarchie « n’est pas seulement ancrée dans la loi, mais aussi dans le bon sens ».
Netanyahu a estimé qu’un tel système « est la base de toute démocratie et de toute société, et que si on l’ébranle, on ébranle l’existence même de la démocratie ».
Le Premier ministre a également répondu aux menaces de certains de quitter le pays si le projet de loi est adopté.
« On ne peut pas dire ‘je soutiens le pays’ mais ‘si vous n’acceptez pas ma position, je quitterais le pays' », a-t-il déclaré. « Il n’y a pas de sionisme conditionnel. »
Netanyahu a assuré que lors de ses conversations avec des chefs d’entreprise italiens au cours de son récent voyage à Rome, aucun d’entre eux n’a évoqué le projet largement controversé de réforme du système judiciaire.
« Au cours de mon voyage, j’ai rencontré des dizaines de chefs d’entreprises italiennes de premier plan », a déclaré Netanyahu. « Aucun d’entre eux ne m’a parlé de la réforme du système judiciaire, mais tous – sans exception – m’ont parlé d’investir en Israël, d’augmenter les investissements en Israël et de stimuler la coopération avec l’économie israélienne. » Une remarque déjà faite à son retour de Paris début février.