Netanyahu : le Hamas est « grotesque » mais il y a de l’espoir pour une trêve
Le Premier ministre critique « ceux qui dans le monde occidental » supportent le droit d’Israël à l’autodéfense « dès lors qu’il ne l’exerce pas »
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a dit lundi tard « qu’il y a de l’espoir » pour un cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza, mais qu’il ne sait pas s’il interviendra dans les conditions actuelles.
Netanyahu a également blâmé le groupe terroriste pour « la plus cruelle, la plus grotesque guerre que j’ai jamais vue ».
« Il y a un côté qui est clairement penché sur l’escalade et il y a un autre côté, Israël, qui défend sa population à l’instar de n’importe quel autre pays dans la même situation » a-t-il dit dans une interview à Fox News, lundi.
Netanyahu a dit qu’Israël avait déjà accepté l’offre de cessez-le-feu égyptien mais « au Moyen-Orient, il faut être deux pour danser le tango, parfois trois et peut-être même quatre » en référence évidente aux efforts de médiation de l’Egypte et de l’Autorité palestinienne.
Le même cessez-le-feu a été rejeté par le Hamas mercredi dernier.
Interrogé au sujet du nombre croissant des victimes civiles Palestiniennes, qui se compterait dans les centaines, Netanyahu a affirmé que toute opération traitant avec des terroristes qui opèrent depuis la population civile entraine des pertes civiles.
« Il y a certains en Occident qui nous disent, nous soutenons le droit d’Israël à l’autodéfense … tant que vous n’exercez pas ce droit » a déclaré le Premier ministre. « Bien que pouvons-nous faire d’autre, que feriez-vous… si 80 % de votre population était sous les abris des bombes ? »
« Alors que nous essayons d’éviter les morts de civils Palestiniens, le Hamas veut des morts de civils Palestiniens ; le plus sera le mieux, afin qu’ils puissent vous faire du bourrage de crâne » a-t-il expliqué.
« Non seulement le Hamas vise des civils, les nôtres, et se cache derrière des civils, les leurs, il cherche vraiment à accumuler le plus de morts possible de civils ».