Israël en guerre - Jour 373

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Netanyahu semble confirmer l’implication d’Israël dans la frappe syrienne

Quelques jours après le bombardement qui a détruit une usine de missiles liée à l'Iran à Masyaf, le Premier ministre a expliqué que l'armée continue à opérer sur le front nord

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors d'un événement en hommage aux familles des soldats israéliens tués sur le front, le 14 avril 2019 (Crédit : Noam Revkin Fenton/Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors d'un événement en hommage aux familles des soldats israéliens tués sur le front, le 14 avril 2019 (Crédit : Noam Revkin Fenton/Flash90)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a semblé laisser entendre dimanche qu’Israël serait responsable d’une frappe aérienne commise dans le centre de la Syrie, pendant le week-end, qui aurait pris pour cible une usine de fabrication d’armes liée à l’Iran.

« Nous continuons à opérer sur tous les fronts et notamment sur le front nord », a expliqué Netanyahu lors d’un événement organisé à Jérusalem pour les familles des soldats tombés au combat.

« Nous ne sommes pas prêts à permettre à qui que ce soit de s’ancrer si cela met en danger Israël », a-t-il dit. « La force est la garantie de notre existence et elle est la condition de base, cruciale, pour faire la paix avec nos voisins ».

La Syrie a attribué dimanche à l’Etat juif la responsabilité de l’attaque survenue samedi matin qui aurait pris pour cible une usine de production de missiles sur une base militaire, aux abords de la ville de Masyaf, dans le nord-ouest du pays. L’agence de presse officielle syrienne, SANA, a fait savoir que le système de défense antiaérienne du pays avait intercepté la frappe israélienne et abattu certains des missiles qui avaient été tirés.

Selon des informations transmises par l’Observatoire syrien des droits de l’homme, basé à Londres (en arabe), un certain nombre « d’éléments » iraniens et de militants pro-iraniens ont été tués lors de cette frappe présumée qui a fait également 17 blessés.

Des photos par satellite diffusées par ImageSat International montrent des bâtiments qui ont été touchés par des frappes attribuées à Israël contre une base militaire syrienne à Masyaf, dans la province de Hama, le 12 avril 2019 (Crédit : ImageSat International)

L’armée israélienne a refusé de faire des commentaires au sujet de ce raid. Israël ne commente pas habituellement les opérations menées dans la Syrie voisine, même si Jérusalem a récemment reconnu avoir frappé des cibles iraniennes sur le territoire.

L’Etat juif maintient que l’Iran tente d’ancrer une présence militaire en Syrie et que le pays tente de transférer des armes avancées au Hezbollah, son groupe terroriste mandataire au Liban et en Syrie.

Ces dernières années, l’armée israélienne a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie contre des cibles liées à la république islamique qui, aux côtés de ses mandataires et de la Russie, combat au service du régime du président Bashar al-Assad.

Dimanche, une firme d’imagerie par satellite a diffusé des photos de la frappe de samedi matin montrant un grand hangar et trois bâtiments adjacents détruits dans le bombardement. Selon ImageSat International, cette structure de missiles avait été construite entre 2014 et 2016, à proximité d’une base militaire syrienne située aux abords de Masyaf.

Des photos par satellite diffusées par ImageSat International montrent des bâtiments qui ont été touchés par des frappes attribuées à Israël contre une base militaire syrienne à Masyaf, dans la province de Hama, le 12 avril 2019 (Crédit : ImageSat International)

Ce ne serait pas la première fois qu’Israël opère dans la région de Masyaf. Au mois de juillet dernier, des avions de guerre auraient bombardé un centre de recherche scientifique syrien qui aurait été lié à la production d’armes chimiques.

Le mois dernier, Tsahal aurait pris pour cible des sites iraniens situés à proximité de la ville d’Alep, dans le nord du pays. Selon SANA, plusieurs bases avaient été visées aux abords d’une zone industrielle proche de l’aéroport. Le système de défense antiaérienne était parvenu à intercepter des missiles.

Le ministre des Affaires étrangères en exercice, Israel Katz, avait paru confirmer l’attaque du mois dernier, disant dans un entretien avec la radio israélienne que « de ce qu’en sait l’Iran, c’est Israël » qui est à l’origine de la frappe, ajoutant que l’opération s’était avérée « difficile ».

Une capture d’écran diffusée sur les réseaux sociaux prétend montrer une attaque aérienne israélienne présumée visant des installations iraniennes dans la ville syrienne de Masyaf, le 13 avril 2019. (Capture d’écran/Twitter)

Ces attaques récentes surviennent à un moment de tensions accrues entre l’Etat juif et la Syrie suite à la décision prise le mois dernier par l’administration américaine de reconnaître le contrôle israélien sur le plateau du Golan. Cette décision a entraîné des condamnations et des protestations en Syrie.

Judah Ari Gross a contribué à cet article.

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