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Nucléaire : les attaques ciblées israéliennes au Moyen-Orient

Israël a été soupçonné dans le passé d'avoir mené des attaques ciblées contre des pays du Moyen-Orient, dont la plus célèbre reste celle de 1981 en Irak

Le réacteur nucléaire irakien d'Osirak, avant le bombardement israélien de 1981. (Crédits : Wikipedia)
Le réacteur nucléaire irakien d'Osirak, avant le bombardement israélien de 1981. (Crédits : Wikipedia)

Israël, qui a admis mercredi avoir attaqué et détruit il y a plus de dix ans un réacteur nucléaire présumé en Syrie, a été soupçonné dans le passé d’avoir mené des attaques ciblées contre des pays du Moyen-Orient, dont la plus célèbre reste celle de 1981 en Irak.

Raid d’Osirak

Le 7 juin 1981, l’aviation israélienne bombarde le réacteur nucléaire irakien de Tammouz, à 17 km de Bagdad, construit avec l’aide de la France. Un technicien français est tué au cours de ce raid.

Les appareils israéliens ont opéré à 2 000 km de leur base près d’Eilat, sur la mer Rouge, dans le sud d’Israël. Selon les médias israéliens, les appareils ont réussi à passer inaperçus en volant en rase-motte au-dessus des déserts saoudiens et irakiens pour ne pas être repérés.

Une fois arrivés sur leur cible, ils lâchent des bombes de 900 kg sur la centrale avant de regagner Israël en passant par la Jordanie.

L’opération suscite de vives critiques internationales, y compris celles du gouvernement américain.

En 2007, la télévision publique israélienne a pour la première fois diffusé des images tournées par l’aviation israélienne durant son raid.

Le Premier ministre israélien Menahem Begin, en fonction au moment de l’opération, justifie le raid, en expliquant qu’Osirak était sur le point de devenir opérationnel, ce qui aurait permis à l’Irak de Saddam Hussein de produire des bombes atomiques.

Yehuda Avner (à gauche) au travail avec le Premier ministre Menahem Begin en 1980. (Crédit : Autorisation de Moriah Films)

Scientifiques iraniens tués

En janvier 2010, le scientifique nucléaire iranien Massoud Ali Mohammadi est assassiné à Téhéran. Ce physicien de renom qui enseignait à l’université de Téhéran mais travaillait également pour le Corps des Gardiens de la Révolution (Pasdaran, élite des forces armées iraniennes), est tué par l’explosion d’une moto piégée alors qu’il sortait de son domicile.

L’attentat est rapidement attribué aux services du renseignement israéliens et américains par plusieurs dirigeants et médias officiels iraniens.

Téhéran avait déjà accusé en décembre 2009 les Etats-Unis et Israël d’avoir enlevé un physicien nucléaire, Shahram Amiri, disparu en mai de la même année.

En novembre 2010, deux physiciens jouant un rôle important dans le programme nucléaire iranien sont visés à Téhéran par deux attentats à la bombe, attribués par l’Iran à Israël et aux Etats-Unis. L’un d’eux, Majid Shahriari, est tué.

En pleine crise sur la question nucléaire iranienne, cinq scientifiques iraniens ont été victimes d’attentats perpétrés à Téhéran en deux ans.

Le 12 novembre 2011, l’explosion d’un dépôt de munitions des Gardiens de la révolution dans la banlieue de Téhéran fait au moins 36 morts, dont le général Hassan Moghadam, responsable des programmes d’armement des Pasdaran. Selon le Los Angeles Times, l’explosion est due à une opération menée par les Etats-Unis et Israël contre le programme nucléaire iranien.

Virus informatiques

A l’automne 2010, un puissant virus informatique, Stuxnet, attaque le programme nucléaire iranien, pour tenter de ralentir les efforts de Téhéran, soupçonné de vouloir se doter de l’arme atomique.

Les attaques perturbent le fonctionnement de sites nucléaires iraniens, infectant plusieurs milliers d’ordinateurs et bloquant les centrifugeuses utilisées pour l’enrichissement de l’uranium.

Téhéran a accusé Israël et les Etats-Unis d’être à l’origine de virus informatiques, dont Stuxnet et Flame.

Par ailleurs, Israël a mené des dizaines de frappes aériennes contre des positions de l’armée syrienne et de ses alliés depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, dont des convois d’armes à destination du groupe terroriste du Hezbollah libanais. Des attaques auraient visé des sites utilisés par le régime pour produire des armes chimiques.

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