Israël en guerre - Jour 339

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Pessah et 200 jours de captivité : Des familles d’otages organisent une séance de Q&R

Un mouvement de protestation réclamant la libération des otages a organisé un "non-seder" devant le domicile du Premier ministre Benjamin Netanyahu de Césarée

Des Israéliens participant à une manifestation appelant à la libération des otages sur la Place Habima, à Tel Aviv, le 23 avril 2024. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Des Israéliens participant à une manifestation appelant à la libération des otages sur la Place Habima, à Tel Aviv, le 23 avril 2024. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Le Forum des familles des otages et disparus tiendra une séance de questions-réponses (Q&R) à Tel Aviv ce mardi soir, à l’occasion de Pessah et des 200 jours qui se sont écoulés depuis l’assaut barbare du groupe terroriste palestinien du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre et l’enlèvement de leurs proches.

Le panel, qui se tiendra à 20 h 30 sur la place centrale de Tel Aviv, sur le boulevard Shaul HaMelech, rebaptisée « Place des Otages » depuis le début de la guerre, comprendra des intervenants ayant des expériences singulières liées à la situation actuelle.

Yamit Ashkenazi, évacuée du kibboutz Kfar Aza et sœur de l’otage Doron Steinbrecher, Liron Eldor, père du soldat Adi Eldor qui a combattu le 7 octobre à Kfar Aza et a été tué à Khan Younès en février, monteront sur scène ; Hodaya Nisim, une personne évacuée de la ville de Kiryat Shmona, dans le nord du pays, qui travaille pour le Forum ; Niv Cohen, un survivant du Festival Supernova et un ami proche de l’otage Eviatar David ; et Miki Goldwasser, dont le fils Ehud a été tué et kidnappé par le Hezbollah en 2006 lors de l’attaque du groupe terroriste chiite libanais qui avait déclenché la Deuxième Guerre du Liban.

Le Forum des familles des otages et disparus prévoit ensuite une manifestation devant les quartiers généraux de l’armée de la Kirya, à Tel Aviv. La manifestation comprendra une exposition de 133 membres de familles et amis proches d’otages, les mains liées et la bouche scellée, un chiffre qui symbolise le nombre d’otages retenus à ce jour dans la bande de Gaza.

Des familles et sympathisants des otages détenus dans la bande de Gaza levant leurs mains, peintes en rouge pour symboliser le sang, pour appeler à la libération des captifs et marquer les 200 jours depuis l’assaut barbare du groupe terroriste palestinien du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre, à Tel Aviv, Israël, le 23 avril 2024. (Crédit : Ohad Zwigenberg/AP)

À l’exception de quatre d’entre eux, les 133 otages ont été enlevés lors de l’assaut barbare du groupe terroriste palestinien du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre dernier, au cours duquel des terroristes ont tué près de 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et en enlevant 253 autres. 105 otages ont été libérés au cours d’une trêve d’une semaine qui avait eu lieu à la fin du mois de novembre.

Les corps de deux soldats tués lors d’un conflit en 2014 et de deux citoyens qui sont entrés de leur propre chef dans la bande de Gaza au cours des dernières années sont également détenus à Gaza.

Depuis le 7 octobre, un mouvement persistant réclame la libération des otages, y compris des manifestations visant à faire pression sur le gouvernement pour qu’il accepte un accord qui permette de les libérer.

« Non-seder »

Certains manifestants ont renoncé à la célébration traditionnelle de Pessah, lundi soir, pour manifester devant le domicile privé du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Césarée, appelant celui-ci à conclure un accord pour la libération des otages.

Des manifestants demandant un accord pour la libération des otages, devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu, à Césarée, le 24 avril 2024. (Crédit : Barak Dor/Mouvement pour la démocratie)

Les manifestants ont qualifié la manifestation de « non-seder » (en hébreu, « désordre »).

Les manifestants ont scandé devant la villa de Netanyahu qu’ils exigeaient la libération des otages et ont mis le feu à leur table « non-seder ».

« Il n’y a pas de liberté tant que les personnes enlevées restent entre les mains du Hamas. Netanyahu, qui n’a pas su mener correctement la guerre et rendre les captifs, ne peut pas continuer à diriger », ont-ils déclaré dans un communiqué.

« Comment est-il possible que la famille Netanyahu fasse la fête dans une villa luxueuse, alors que des Israéliens sont détenus dans des tunnels, affamés, violés, battus et assassinés », ont déclaré les manifestants.

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