Israël en guerre - Jour 529

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Pour Kerry, le vote sur la Palestine à l’ONU renforcerait la droite israélienne

De leur côté, Peres et Livni craignent qu'un tel vote avant les élections en Israël ne soit à l'avantage de Netanyahu et de Bennett

John Kerry, alors secrétaire d'Etat américain, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Rome, le 15 décembre 2014. (Crédit : Amos Ben Gershom/GPOFlash90)
John Kerry, alors secrétaire d'Etat américain, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Rome, le 15 décembre 2014. (Crédit : Amos Ben Gershom/GPOFlash90)

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry aurait mis en garde les diplomates de l’Union européenne ; d’après lui, le vote de l’ONU en faveur de la résolution palestinienne demandant la reconnaissance d’un Etat palestinien et le retrait israélien aux frontières d’avant 1967, ne servirait à rien d’autre qu’à renforcer l’influence de la ligne israélienne intransigeante, celle de Benjamin Netanyahu et Naftali Bennett.

Kerry a aussi indiqué que les Américains ne permettraient pas qu’une telle résolution soit soumise à un vote avant les élections israéliennes, prévues pour le 17 mars, selon un article de Foreign Policy.

Lors du déjeuner annuel avec les 28 ambassadeurs de l’Union européenne, Kerry aurait affirmé que cette manœuvre ne servirait que ceux qui s’opposent à la paix, et a laissé entendre que les Américains pourraient éventuellement soutenir une résolution du Conseil de sécurité s’il juge la formulation appropriée. Mais il n’a pas donné plus de précisions à ce sujet.

« Kerry a été très très clair sur le fait que pour les Etats-Unis, ce n’était pas une option de débattre de n’importe quel projet de résolution avant les élections », a rapporté un diplomate européen à Foreign Policy.

Le diplomate a ensuite ajouté que Kerry avait évoqué la mise en garde de l’ancienne ministre de la Justice Tzipi Livni, et de l’ancien président Shimon Peres. Un vote favorable à l’ONU « imposé par la communauté internationale, renforcerait [l’influence de] Benjamin Netanyahu et de la ligne dure en Israël ».

Un autre diplomate européen a ajouté que le message que souhaitait faire passer Kerry était que l’action onusienne « donnerait plus d’élan aux de partis de droite, et qu’il existe un risque que les forces de droite du spectre politique israélien s’enhardissent ».

Le diplomate indique que les Etats-Unis sont restés « vagues » sur les mesures qui seraient prises après les élections israéliennes.

« Kerry a été clair, aussi bien en privé qu’en public, sur le fait que n’importe quelles mesures prises maintenant influenceraient les élections israéliennes – c’est le contenu du message qu’il a communiqué cette semaine », a confié un fonctionnaire du département d’Etat à Foreign Policy.

« Il continue de discuter avec les partenaires étrangers des options possibles pour s’approcher du but qui est d’empêcher que la situation ne s’empire et de créer les conditions pour la reprise des négociations en vue d’une solution à deux Etats. »

Jeudi, les américains ont annoncé qu’ils ne soutiendraient pas la résolution actuelle proposée par les Palestiniens qui posent les conditions pour l’établissement d’un Etat palestiniens et un retrait israélien aux frontières d’avant 1967.

Washington a vu le projet de résolution qui circule au sein du Conseil de sécurité et a affirmé que « ce n’est pas le genre de chose que nous soutiendrions », a précisé la porte-parole Jen Psaki aux reporters.

« Nous ne soutiendrons aucune action qui préjuge de l’issue des négociations et qui impose un calendrier pour un retrait des forces [israéliennes] », a poursuivi Psaki.

Elle n’a pas complètement écarté en tant que telle la résolution sur un Etat palestinien, en affirmant que les Etats-Unis souhaitaient effectuer des « consultations plus approfondies » avant de se prononcer.

Elle a ajouté que les Palestiniens « ne poussent pas à un vote immédiat » et qu’il lui semblait improbable que la résolution soit soumise à un vote dans un court délai.

La Jordanie a présenté la résolution, mercredi, au Conseil de sécurité de l’ONU au nom des Palestiniens, qui ont indiqué qu’ils étaient prêts à négocier le texte de la résolution.

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