Quand Lin-Manuel Miranda intervient sur un débat Twitter… en hébreu
Des journalistes israéliens en quarantaine ont tagué l'acteur-chanteur-compositeur dans un débat sur ses travaux, mais ne s'attendaient pas à le voir prendre part à l'échange

Lorsqu’un groupe de journalistes israéliens essaye de faire passer le temps en quarantaine sur Twitter, sur le meilleur titre de Lin-Manuel Miranda, quelqu’un est intervenu pour faire cesser le débat.
« Hé, hé, hé, qu’est-ce qui se passe ici », a écrit… Lin-Manuel Miranda. En hébreu.
Tout a commencé mercredi quand Elad Simchayoff, un journaliste de la télévision, a écrit : « Billet d’humeur : ce matin, en discutant avec Guri Alfi et Galit Hugi [deux comédiens qui co-animent une émission de radio matinale à Tel-Aviv], ils m’ont demandé de choisir n’importe quelle chanson du monde que je voudrais entendre à la radio, et j’ai choisi la chanson titre de Moana. » (« Moana » est un film d’animation Disney de 2016 auquel Miranda a contribué.)
Nadav Eyal, également journaliste de télévision, a approuvé ce choix. Yishai Harel, un autre journaliste de télévision, a qualifié la chanson de plus grande œuvre de Miranda après « Hamilton », sa comédie musicale primée sur le père fondateur Alexander Hamilton. Harel a tagué Miranda.
Maayan Efrat, une journaliste de la presse écrite, a protesté, affirmant que la plus grande œuvre de Miranda serait la comédie musicale « In The Heights », qui se déroule à Washington Heights, un quartier de New York.
C’est alors que Miranda est intervenu, en hébreu. « Hé, hé, hé, ma koreh kan ? »
Les Israéliens se sont expliqué de façon maladroite, en anglais.
« Nous parlons de la qualité de la bande-son de Moana », a déclaré Eyal. « Et de « Hamilton » et de « In the Heights », a complété Efrat.
Le nombre de réponses au tweets a explosé, les Israéliens étant excités et choqués par l’apparition de la célébrité sur leur fil d’actualité. « Que vient-il de se passer ?! » et « OMG » étaient des réactions fréquentes dans les commentaires.
Harel a résumé la situation : « Disons que c’est la meilleure chose à sortir de cette quarantaine. »
C’est vous qui le dites...