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Rare visite d’Assad en Iran

La République islamique est le principal soutien régional au régime du dictateur dans la guerre qui déchire la Syrie depuis près de huit ans

Sur cette photo diffusée par l'agence de presse syrienne SANA, le président Bashar Assad, à gauche, serre la main du chef suprême iranien, l'Ayatollah Ali Khamenei, avant leur rencontre à Téhéran, le 25 février 2019 (Crédit :  SANA via AP)
Sur cette photo diffusée par l'agence de presse syrienne SANA, le président Bashar Assad, à gauche, serre la main du chef suprême iranien, l'Ayatollah Ali Khamenei, avant leur rencontre à Téhéran, le 25 février 2019 (Crédit : SANA via AP)

Le président syrien Bachar al-Assad s’est rendu lundi à Téhéran, pour sa première visite en Iran depuis le début de la guerre en Syrie en 2011.

La République islamique est le principal soutien régional au gouvernement de Damas dans la guerre qui déchire la Syrie depuis près de huit ans.

Téhéran soutient financièrement les autorités syriennes et a envoyé en Syrie des milliers de « volontaires » encadrés par des membres des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique iranienne, pour se battre contre les groupes jihadistes et les opposants au régime.

Assad s’est entretenu avec le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, et son homologue iranien Hassan Rouhani, selon la présidence syrienne et des sources officielles iraniennes.

Lors de leur rencontre, M. Assad et le guide suprême ont « passé en revue les relations fraternelles et solides qui lient les deux peuples, et qui ont été le facteur principal dans le maintien de la Syrie et de l’Iran face aux complots des pays ennemis qui cherchent à affaiblir les deux pays et à ébranler leur stabilité et propager le chaos dans toute la région », a indiqué la présidence syrienne.

Pendant son entrevue avec Rouhani, Assad a « remercié la République islamique d’Iran (…) pour tout ce qu’elle a apporté à la Syrie durant la guerre ».

Selon une photo publiée par les services du guide suprême, le général de division Ghassem Soleimani, commandant de la Force al-Qods, chargée des opérations extérieures des Gardiens de la révolution, a assisté à l’entretien entre MM. Khamenei et Assad.

« La République islamique d’Iran considère qu’aider le gouvernement et la nation de Syrie revient à aider le mouvement de la résistance [contre l’impérialisme] et elle est fière de cette aide », a déclaré l’ayatollah Ali Khamenei à Assad, selon le site officiel du numéro un iranien.

« La création de la zone tampon que les Américains cherchent à créer [dans le nord de la] Syrie est un exemple des dangereux complots [américains] qu’il convient de dénoncer fermement et contre lesquels il faut résister », a ajouté M. Khamenei.

Sur cette photo diffusée par l’agence de presse syrienne SANA, le président Bashar Assad, à gauche, parle avec le chef suprême iranien, l’Ayatollah Ali Khamenei, pendant leur rencontre à Téhéran, le 25 février 2019 (Crédit : SANA via AP)

Allié à des forces anti-jihadistes dominées par les Kurdes, Washington veut établir une zone de sécurité dans le nord de la Syrie le long de la frontière avec la Turquie pour séparer les forces turques et la principale milice kurde de Syrie, qualifiée de « terroriste » par Ankara.

« Héros arabe »

« La fermeté dont vous avez fait preuve a fait de vous un héros dans le monde arabe et, à travers vous, la résistance est plus forte et plus respectée », a affirmé l’ayatollah au dictateur.

Selon le site internet de M. Khamenei, la rencontre entre les deux hommes a eu lieu dans la matinée, mais n’a été rendue publique que dans la soirée. On ignorait si Assad se trouvait encore à Téhéran lundi soir.

Assad a également rencontré son homologue iranien Hassan Rouhani.

« La République islamique d’Iran, comme par le passé se tiendra aux côtés du peuple et du gouvernement de Syrie », a déclaré Rouhani à son invité, selon le site de la présidence iranienne.

« Téhéran se tiendra aux côtés de Damas dans le processus de stabilisation, de retour des réfugiés et dans le processus de politique interne », a ajouté le président syrien, en référence aux millions de déplacés et réfugiés que la guerre a causés.

La dernière visite officielle d’Assad à Téhéran remonte à octobre 2010. À l’époque, Assad avait rencontré son homologue Mahmoud Ahmadinejad et le guide suprême.

Ces dernières années, le président syrien quitte très rarement son pays qu’il ravage, si ce n’est des déplacements rendus publics chez son allié russe, le dernier en date en mai 2018.

Le président russe Vladimir Poutine aux côtés du président syrien Bashar al-Assad sur la base Hemeimeem en Syrie, le 11 décembre 2017 (Crédit : Mikhail Klimentyev, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP)

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