Sara Netanyahu officiellement reconnue comme « victime de crime »
La police avait recommandé de reconnaître l'épouse du Premier ministre "victime" en dépit de son absence lorsque des fusées éclairantes ont été lancées sur son domicile de Césarée
La police israélienne a reconnu Sara Netanyahu comme victime d’un crime, a rapporté la chaîne N12 samedi, trois semaines après que trois fusées éclairantes avaient été tirées sur la résidence privée des Netanyahu à Césarée le mois dernier. Le Premier ministre et son épouse n’étaient pas présents au moment des faits.
Les victimes d’un crime ont légalement le droit d’être entendues par les procureurs au sujet d’un éventuel accord de négociation de peine qui pourrait être proposé aux personnes inculpées dans le cadre de cette affaire, ainsi que de la sanction qu’elles pourraient encourir si elles étaient jugées par le tribunal. Les victimes d’actes criminels ont également droit à des prestations financières de la part de l’État.
Les avocats de la Défense des quatre suspects qui sont accusés d’avoir participé au tir des fusées éclairantes le 16 novembre ont critiqué cette décision.
« La décision de la police israélienne de considérer Sara Netanyahu comme une ‘victime d’un crime’ alors que sa maison n’a subi aucun dégât et qu’elle n’était pas présente au moment de l’incident témoigne d’un jugement médiocre et déroutant. Il semble qu’au lieu d’agir pour promouvoir l’intérêt public, la police ait été motivée par un désir d’avancement personnel », ont déclaré les avocats dans un communiqué commun, indiquant que le Premier ministre ou le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir seraient prêts à les promouvoir pour avoir statué en leur faveur sur cette affaire.