Les restaurants et les cafés dans la bande de Gaza sont autorisés à rouvrir leurs portes après plus d’un mois de fermeture en raison de la pandémie de nouveau coronavirus, a annoncé le groupe terroriste palestinien du Hamas, à la tête du territoire.
Début mars, les frontières avaient été bouclées, puis restaurants, cafés, écoles et universités fermés dans l’espoir d’empêcher la propagation de l’épidémie dans l’enclave palestinienne.
A ce jour, 17 personnes, toutes en isolement, ont été contaminées par le virus et aucun décès n’est à déplorer, selon le bilan officiel.
« Il a été décidé de permettre l’ouverture des cafés et des restaurants », à partir d’aujourd’hui (lundi), a annoncé dans un communiqué le ministère de l’Economie de Gaza, territoire palestinien paupérisé de deux millions d’habitants, séparé d’Israël par une large barrière hyper-sécurisée.
Les cafés et restaurants devront s’assurer des mesures de distanciation sociale. Et, en raison du ramadan qui a débuté vendredi, les établissements ne seront ouverts que le soir, après la rupture quotidienne du jeûne.
Cette décision « fait suite à (notre) demande d’ouvrir les restaurants afin d’éviter de nouvelles pertes et une grave récession », a indiqué à l’AFP Salah Abou Haseera, directeur de l’Association des restaurants, hôtels et services touristiques de Gaza.
Avant le début de la pandémie, le taux de chômage était de 43 % dans la bande de Gaza, selon les données de la Banque mondiale. La réouverture des cafés et restaurants pourrait permettre à 2 500 personnes de retourner au travail, d’après M. Abou Haseera.
En Cisjordanie, territoire palestinien contrôlé par le Fatah (laïc) de Mahmoud Abbas, rival du Hamas, les restaurants et cafés ont ordre de rester fermés pour cause de pandémie, tandis qu’en Israël la majorité des établissements peuvent, depuis dimanche, servir des plats aux clients mais uniquement à emporter ou en livraison.