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Téhéran nie la mort d’un Commandant du Corps des Gardiens de la révolution

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien a déclaré qu'il n'avait aucune information sur l'assassinat présumé de Muslim Shahdan à la frontière syro-irakienne

Des membres du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) iraniens défilent lors du défilé militaire annuel marquant l'anniversaire du déclenchement de la guerre dévastatrice de 1980-1988 contre l'Irak de Saddam Hussein, dans la capitale Téhéran, le 22 septembre 2018. (Crédit: Stringer/AFP)
Des membres du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) iraniens défilent lors du défilé militaire annuel marquant l'anniversaire du déclenchement de la guerre dévastatrice de 1980-1988 contre l'Irak de Saddam Hussein, dans la capitale Téhéran, le 22 septembre 2018. (Crédit: Stringer/AFP)

Un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a nié mardi les informations faisant état de l’assassinat d’un commandant des Gardiens de la Révolution dans une frappe de drone à la frontière syro-irakienne la veille.

« Nous n’avons reçu aucun signalement en ce sens, et il semble que ce soit de la propagande médiatique », a déclaré Saeed Khatibzadeh selon l’agence de presse semi-officielle Mehr.

Il a toutefois précisé que toutes questions sur le sujet devaient être adressées aux forces armées iraniennes.

Les médias ont déclaré dimanche et lundi qu’un drone avait tué Muslim Shahdan, un haut-commandant du Corps des Gardiens de la révolution islamique, lors d’une frappe dirigée sur sa voiture, qui transportait aussi des armes.

Les médias n’ont pas précisé qui était à l’origine de la frappe, survenue samedi soir ou dimanche matin.

C’est le plus récent exemple de l’escalade rapide des actions militaires de ces dernières semaines qui a vu l’assassinat d’un scientifique nucléaire iranien de haut niveau et des rapports non confirmés sur des frappes aériennes qui ont tué des combattants pro-iraniens ou des troupes iraniennes en Syrie. Ces attaques ont toutes été attribuées à Israël.

Rejetant l’attaque, Khatibzadeh a promis de se venger contre les assassins du scientifique nucléaire, Mohsen Fakhrizadeh.

Il a souligné que tous les pays, « sauf un », ont condamné l’assassinat. « Tout le monde sait que cette condamnation vise le régime d’occupation israélien », a-t-il ajouté.

La semaine dernière, l’Iran a averti qu’il mettrait fin aux frappes israélienne en Syrie, décrites comme un « délit de fuite ».

Téhéran a formulé cette menace après une importante attaque israélienne en réponse à ce que Jérusalem a déclaré être une attaque iranienne ratée à l’explosif sur le plateau du Golan.

Dimanche, le chef d’état-major israélien Aviv Kohavi a déclaré qu’Israël n’abandonnerait pas sa campagne visant à empêcher les combattants soutenus par l’Iran de s’implanter en Syrie.

La campagne consiste en des milliers de frappes aériennes sur des cibles liées à l’Iran et sur des convois d’armes présumés, selon des rapports et des témoignages de responsables s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.

Cependant, les prétendues frappes israéliennes sur la région frontalière entre la Syrie et l’Irak sont plus rares.

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