Israël en guerre - Jour 538

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126 Etats rappellent l’obligation de respecter le droit humanitaire

La conférence, qui s'est tenue à huis clos aujourd'hui, a eu lieu en l'absence d'Israël et des États-Unis

Le Palais des Nations à Genève (Crédit : CC BY Yann/Wikimedia Commons)
Le Palais des Nations à Genève (Crédit : CC BY Yann/Wikimedia Commons)

Une conférence sur le respect du droit international humanitaire dans les Territoires palestiniens s’est ouverte mercredi matin à Genève, boycottée par Israël qui dénonce « la politisation des Conventions de Genève ».

Cette réunion se tient à huis clos dans un des bâtiments de l’ONU au niveau des chefs de missions auprès des Nations unies, a constaté un journaliste de l’AFP.

Les 196 Etats signataires des Conventions sont invités. Mais Israël a annoncé qu’il boycottait la réunion et les diplomates américains sont absents, a indiqué la porte parole de la mission diplomatique suisse, Paola Ceresetti.

« Nous espérons envoyer un message fort sur le respect du droit humanitaire (…) j’espère que cela sera utile de rappeler aux Israéliens leurs obligations de respecter les Conventions de Genève », a déclaré Ibrahim Khraishi, l’envoyé spécial de l’Autorité palestinienne au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.

La Suisse organise cette conférence en tant qu’Etat dépositaire des Conventions de Genève et s’attend à « une participation très large », a indiqué Didier Burkhalter, président de la Confédération suisse.

La réunion a été notamment consacrée au respect de la IVe Convention de Genève dans les Territoires.

‘La Palestine’ est devenue membre des quatre Conventions de Genève et du 1er Protocole additionnel en avril dernier.

« Israël se comporte impunément. Nous espérons que la rencontre de mercredi des Etats parties aux Conventions de Genève ira au-delà des deux précédentes en créant des mécanismes de suivi et de contrôle », a déclaré mardi Hanane Ashrawi, membre du comité exécutif de l’OLP, invitée du Club américain de Genève.

Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, avait dénoncé vendredi dans un communiqué « une manœuvre politique dont leur seul but est d’exploiter les Conventions de Genève dans le but d’attaquer Israël ».

« Que la réunion de cette conférence soit le résultat d’une pression arabe, d’une fausse interprétation des Conventions de Genève, du désir de faire pression sur Israël en cédant à un diktat politique ou pour tout autre motif, cela ne servira qu’à protéger davantage des groupes terroristes visant des civils et utilisant leurs propres civils comme boucliers humains », a réagi le gouvernement israélien dans un communiqué.

La Suisse répond à une recommandation de l’Assemblée générale de l’ONU, sollicitée par la Palestine. L’Assemblée lui demandait dans une résolution du 5 novembre 2009 de mener des consultations concernant la convocation d’une conférence en tant que dépositaire de la IVe Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.

Interrompues depuis 2011, ces consultations avaient été reprises par la Suisse fin juillet dernier.

Les représentants de 126 Etats, réunis mercredi en conférence à Genève, ont rappelé mercredi l’obligation de respecter le droit international humanitaire dans les Territoires palestiniens occupés, y compris Jerusalem-Est, un message jugé biaisé par Israël.

La déclaration, adoptée par consensus, énonce les principes fondamentaux du droit international humanitaire que tous les membres signataires de la quatrième Convention de Genève doivent respecter en ce qui concerne la protection des personnes civiles en temps de guerre, souligne un communiqué de la Suisse, organisatrice de la Conférence.

La déclaration souligne que ces principes s’appliquent également aux acteurs non étatiques.

« Les points avancés concernent particulièrement la force occupante et les éléments armés », a expliqué Paul Fivat, diplomate suisse et ambassadeur spécial pour les Conventions de Genève.

« Les parties ne peuvent se prévaloir de ne pas respecter ces droits si l’autre partie ne le fait pas non plus (…) Il est illicite au regard du droit international de prendre des populations civiles en otage », a-t-il insisté devant les journalistes.

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