Tirs palestiniens au Tombeau de Joseph : un Israélien blessé
Les pèlerins s’étaient rendus dans le sanctuaire de Cisjordanie sans escorte militaire. Leur véhicule s'est renversé en tentant de prendre la fuite

Un Israélien a été blessé lors d’un pèlerinage non autorisé au tombeau de Joseph, dans la ville de Naplouse, en Cisjordanie tôt ce vendredi.
Selon les médias israéliens, la victime et plusieurs autres personnes ont essuyé des tirs palestiniens.
L’armée israélienne a fait savoir qu’un groupe de quatre Israéliens était entré dans le sanctuaire et avait été attaqué par des hommes armés alors qu’ils le quittaient. Ils ont tenté de prendre la fuite à bord de leur véhicule, mais celui-ci s’est renversé, les forçant à fuir à pied.
Selon l’armée, ils ont été secourus par des soldats israéliens, qui leur ont administré les premiers soins avant de remettre les hommes à la police.
Selon les informations disponibles, l’armée israélienne aurait fouillé la zone, mais on ignore si les assaillants ont été appréhendés.
En règle générale, les pèlerinages juifs au tombeau de Joseph, situé dans les environs de Naplouse en Cisjordanie, ne sont autorisés qu’une fois par mois et sous haute sécurité. Au cours de ces visites, il n’est pas rare que des Palestiniens jettent des pierres ou des cocktails Molotov sur les soldats, voire qu’ils les prennent pour cibles avec leurs armes à feu.
Trois Israéliens, parmi lesquels un commandant de Tsahal et deux civils, ont été blessés lors d’une visite escortée il y a deux semaines, lorsque des hommes armés palestiniens ont ouvert le feu sur le groupe.

Parmi les Israéliens blessés se trouvait le colonel Roy Zweig, qui dirige la brigade régionale de Samarie, dans le nord de la Cisjordanie.
En avril, le sanctuaire a connu d’importants travaux sous haute surveillance après des actes de vandalisme perpétrés par des Palestiniens.
Zweig, le commandant blessé lors de ces affrontements, a fait la une des journaux à l’époque en ignorant les consignes du chef du commandement central de Tsahal, Yehuda Fuchs, de ne pas inviter de journalistes lors de ces déplacements.