Tsahal: La famille Bibas, enlevée par le Hamas, a été transférée à une autre faction
Les proches de Kfir, 10 mois, d'Ariel, 4 ans et de Shiri et Yarden, leurs parents, ressentent "une grande incertitude" alors qu'il semble qu'ils ne seront pas libérés pendant la trêve
La famille Bibas – notamment Kfir, un bébé de dix mois – ont été transférés par le Hamas à un autre groupe terroriste palestinien de Gaza, a indiqué l’armée lundi, ce qui amenuise les espoirs portant sur leur possible libération pendant la trêve actuelle.
Kfir a été kidnappé au kibboutz Nir Oz aux côtés de son frère Ariel, 4 ans, et de ses parents Yarden, 34 ans, et Shiri, 32 ans, lorsque des terroristes ont commis un massacre dans les communautés du sud d’Israël, le 7 octobre. Ils ont enlevé au moins 1 200 personnes, majoritairement des civils qui se trouvaient dans leurs habitations. Des jeunes qui participaient à une rave-party ont, eux aussi, été massacrés.
Sur X, anciennement Twitter, le porte-parole arabophone de l’armée, Avichai Adraee, a dit que la famille avait été transférée auprès d’une autre faction terroriste de Gaza et qu’elle était actuellement maintenue en détention à Khan Younès, dans le sud de la bande. Il est difficile de dire quand le transfert a eu lieu exactement ou quelle faction les conserve actuellement en captivité.
« Des enfants et les bébés de moins d’un an qui n’ont pas vu la lumière du jour depuis plus de 50 jours sont entre les mains du Hamas qui traite certains d’entre eux comme un butin et qui en a transféré certains à d’autres organisations terroristes de la bande », a écrit Adraee.
Un transfert qui pourrait réduire la possibilité d’une libération de la famille dans le cadre de la prolongation de quarante-huit heures de la trêve, une prolongation convenue entre les deux parties et qui devrait permettre à vingt autres otages israéliens d’être relâchés.
La plus grande partie des otages du 7 octobre ont été enlevés et gardés par le Hamas – et la majorité de deux qui ont été remis en liberté se trouvaient dans les geôles du groupe terroriste au pouvoir dans la bande de Gaza. A noter néanmoins, Hanna Katzir et Yagil Yaakov, qui se trouvaient entre les mains du Jihad islamique palestinien et qui ont été relâchés dans le cadre de cette pause dans les combats.
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« Nous vivons actuellement des moments de grande incertitude », ont commenté les proches de la famille Bibas en réponse à l’annonce faite par le porte-parole.
« Réaliser que nous ne recevrons pas l’étreinte que nous attendions tellement nous laisse sans voix. Nous sommes heureux pour les familles qui ont retrouvé leurs êtres chers. Nous nous battrons jusqu’au retour en Israël de ceux que nous aimons. Merci à tous pour votre soutien », ont-ils ajouté.
La famille est devenue un symbole parmi les otages alors que Kfir est l’un des plus jeunes captifs – démontrant la cruauté extrême du Hamas.
Le jour de leur capture, des images avaient montré Shiri, avec ses enfants dans les bras, le visage terrifié, entourée par les terroristes, une couverture protégeant ses enfants sur sa poitrine.
Dans une autre séquence, Yarden apparaissait la tête recouverte de sang, entouré, là encore, par les hommes armés du Hamas.
Onze mères et enfants israéliens ont été relâchés par le Hamas dans la soirée de lundi et un travail diplomatique intense a permis d’entraîner une prolongation de la trêve de deux jours. Elle avait commencé vendredi dans la matinée.
Ce groupe devait être à l’origine le dernier de quatre groupes de captifs libérés dans le cadre d’un accord qui prévoyait la libération de cinquante femmes et enfants enlevés par le groupe terroriste du Hamas, le 7 octobre.
Israël a accepté, de son côté, de remettre en liberté 150 prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité nationale pendant cette pause dans les combats initiale. 33 femmes et jeunes hommes ont ainsi été relâchés lundi soir en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Il reste neuf enfants et adolescents israéliens qui se trouvent encore entre les mains du Hamas après le quatrième jour de la trêve :