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Turin: un éditeur néofasciste finalement interdit de salon du livre

L'éditeur controversé Francesco Polacchi s'est toutefois présenté aux portes du salon, en brandissant "Je suis Salvini", qu'il a édité et qu'il comptait présenter sur son stand

Francesco Polacchi, patron de la maison d'édition AltaForte, tient un exemplaire de son livre "Je suis Salvini" au Salon du Livre de Turin le 9 mai 2019. (Crédit : Marco BERTORELLO / AFP)
Francesco Polacchi, patron de la maison d'édition AltaForte, tient un exemplaire de son livre "Je suis Salvini" au Salon du Livre de Turin le 9 mai 2019. (Crédit : Marco BERTORELLO / AFP)

La maison d’édition ouvertement néofasciste Altaforte a finalement été exclue du salon du livre de Turin, qui s’est ouvert jeudi, ont annoncé ses organisateurs.

« Le contrat a été annulé », a déclaré Silvio Viale, président de l’association organisatrice de ce salon international, qui se tient chaque année à Turin, dans le nord-ouest de l’Italie.

L’éditeur controversé Francesco Polacchi s’est toutefois présenté jeudi matin aux portes du salon, en brandissant « Je suis Salvini », le livre d’entretiens avec Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur et patron de la Ligue (extrême droite), qu’il a édité et qu’il comptait présenter sur son stand.

« Si vous avez encore à coeur la liberté d’expression, je vous attends », avait-il écrit plus tôt sur sa page Facebook.

Mercredi, la région Piémont et la ville de Turin avaient porté plainte pour apologie du fascisme contre M. Polacchi, proche du mouvement néofasciste CasaPound.

Mussolini (photo credit: Wikimedia Commons)
Benito Mussolini (Crédit : Wikimedia Commons)

Cette plainte concerne des propos qu’ils a tenus dans les médias, où il a qualifié Benito Mussolini de « meilleur homme d’Etat italien » et jugé qu' »un peu de dictature » ne faisait « pas de mal ».

Dans la loi italienne, l’apologie du fascisme est un délit passible de six mois à deux ans de prison.

M. Polacchi comptait présenter à Turin « Je suis Salvini », un livre d’entretiens signé de la journaliste Chiara Giannini.

Plusieurs éditeurs et auteurs s’étaient insurgés contre la présence d’Altaforte au salon, qu’ils considèrent comme une tribune offerte à l’extrême droite.

Certains, comme le collectif d’écrivains italiens Wu Ming ou le dessinateur Zerocalcare, avaient annoncé qu’ils boycotteraient l’événement.

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