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Turquie : YouTube saisit la Cour suprême pour obtenir son déblocage

YouTube avait été mis en cause par Erdogan car il avait mis une vidéo en ligne le compromettant dans un scandale de corruption

Logo Youtube (Crédit : HernandoJoseAJ/Wikimedia Commons/CC BY-SA 3.0)
Logo Youtube (Crédit : HernandoJoseAJ/Wikimedia Commons/CC BY-SA 3.0)

Le site de partage de vidéos YouTube a saisi lundi la Cour constitutionnelle turque pour obtenir la levée de son blocage en Turquie ordonnée par le gouvernement après la diffusion d’un enregistrement sur la Syrie, a-t-on appris de source proche du dossier.

Une requête a été déposée auprès de la Cour par un avocat d’Istanbul pour demander que le site soit « immédiatement » accessible, a précisé à l’AFP cette source sous couvert d’anonymat.

Un tribunal d’Ankara a ordonné vendredi la levée de l’interdiction de YouTube décrétée le 27 mars par le gouvernement islamo-conservateur au nom de la « sécurité nationale », après la diffusion du compte-rendu d’une réunion confidentielle où des responsables turcs évoquaient une intervention militaire en Syrie.

Mais ce même tribunal a décidé plus tard de bloquer l’accès à 15 vidéos et annoncé que le blocage de YouTube resterait en place tant que ces vidéos n’en seraient pas retirées.

La Cour constitutionnelle turque avait exigé mercredi la levée d’une autre interdiction, celle qui frappait depuis deux semaines de le réseau Twitter, la jugeant contraire à la liberté d’expression.

Le site de microblogging avait été bloqué sur décision du Premier ministre islamo-conservateur, Recep Tayyip Erdogan, le 20 mars pour enrayer la diffusion sur internet d’écoutes téléphoniques le mettant en cause dans un scandale de corruption.

Après avoir traîné les pieds pendant vingt-quatre heures, le gouvernement a finalement exécuté la décision des juges. Mais M. Erdogan a publiquement protesté contre le jugement, affirmant qu’il ne le « respecte pas ».

Lundi, le président de la Cour constitutionnelle, Hasim Kiliç, a minimisé ces critiques, parlant avec ironie d’un « réflexe sentimental ».

Prises à la veille des élections municipales du 30 mars, les mesures d’interdiction frappant les réseaux sociaux en Turquie ont suscité de nombreuses critiques, qui ont dénoncé la dérive « autoritaire » du régime du Premier ministre.

Le parti de M. Erdogan, au pouvoir depuis 2002, a largement remporté ce scrutin local, lui ouvrant ainsi les portes d’une candidature à l’élection présidentielle d’août prochain.

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