Israël en guerre - Jour 433

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Un commandant iranien affirme que Netanyahu sera forcé de fuir Israël à la nage

"Je dis au Premier ministre du régime sioniste de s'entraîner à nager dans la Méditerranée", a déclaré le général de brigade Hossein Salami

Hossein Salami, commandant des Gardiens de la révolution iraniens. (Crédit : capture d'écran YouTube)
Hossein Salami, commandant des Gardiens de la révolution iraniens. (Crédit : capture d'écran YouTube)

Le numéro deux des Gardiens de la Révolution islamique, l’armée d’élite du régime, a estimé vendredi que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devrait « s’entraîner à nager dans la mer Méditerranée » car il pourrait, selon lui, être forcé à s’enfuir de son pays.

« Je dis au Premier ministre du régime sioniste de s’entraîner à nager dans la Méditerranée car bientôt vous n’aurez pas d’autre choix que de vous enfuir par la mer », a déclaré le général de brigade Hossein Salami, selon l’agence de presse iranienne Fars, proche des conservateurs.

Lors d’un rassemblement à Ispahan (centre) des volontaires du Bassidj, une milice islamique placée sous l’autorité du guide suprême iranien, Salami a affirmé qu’Israël pourrait être détruit par le Hezbollah libanais, un groupe terroriste chiite libanais soutenu par Téhéran.

« Ils (les Israéliens) ne constituent pas un niveau de menace élevé pour nous, le Hezbollah suffirait à les détruire », a-t-il déclaré.

L’Iran a fourni au groupe terroriste libanais des dizaines de milliers de roquettes et de missiles.

Image tirée d’une pancarte affichée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors de son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies, montrant des sites de missiles de précision du Hezbollah cachés à Beyrouth. (GPO)

Ces propos font écho aux menaces répétées des ennemis d’Israël de jeter la nation à la mer et d’éradiquer l’Etat juif.

L’Iran ne reconnaît pas Israël et le rejet de ce pays a été au centre de la politique du gouvernement iranien depuis la Révolution islamique de 1979.

Si ses responsables affirment régulièrement qu’Israël cessera bientôt d’exister, ils préfèrent rester prudents en ne déclarant pas clairement que cette disparition serait le fait d’une attaque iranienne.

« Si Dieu le veut, il n’y aura plus rien qui s’appellera ‘régime sioniste’ d’ici 25 ans dans la région », avait estimé le guide suprême iranien, Ali Khamenei, en 2015, une prédiction souvent reprise depuis par les partisans iraniens d’une ligne dure contre Israël.

En septembre, Netanyahu a accusé l’Iran, depuis la tribune de l’ONU, d’abriter un « site de stockage atomique secret » à Téhéran. Il a promis de ne jamais « laisser un régime appelant à notre destruction développer des armes nucléaires. Pas maintenant, pas dans 10 ans, jamais. »

Il a également révélé la présence de trois sites à Beyrouth qui, selon Israël, sont utilisés par le Hezbollah pour cacher une usine de production de missiles de précision souterraine.

Lundi, les Gardiens de la révolution ont lancé six missiles balistiques vers des groupes terroristes dans l’est de la Syrie, sur lesquels était écrit : « Mort à Israël ».

Sur cette photo diffusée le 1er octobre 2018 par les gardiens de la révolution islamique, un missile est tiré de la ville de Kermanshah, dans l’ouest de l’Iran, vers le groupe de l’Etat islamique en Syrie (Crédit : Sepahnews via AP)

Ces missiles arboraient également des slogans anti-américains et anti-saoudiens. L’un d’entre eux, qui a été montré à la télévision d’Etat, portait le slogan « Mort à l’Amérique, mort à Israël, mort à al-Saoud », se référant à la famille au pouvoir en Arabie saoudite. Il y avait également écrit sur le missile en arabe la phrase « tuez les amis de Satan », en référence à un verset du coran sur la nécessité de combattre les infidèles.

Les missiles visaient des terroristes incriminés, selon la république islamique, dans un attentat commis le mois dernier contre une parade militaire.

Lors des funérailles des victimes de cette attaque, Salami avait attribué à Israël et aux Etats-Unis la responsabilité de l’attentat, malgré des revendications de l’Etat islamique d’une part et d’un groupe séparatiste arabe, d’autre part. Il avait averti que les deux pays devaient s’attendre à une « réponse dévastatrice » de l’Iran.

« Vous avez vu ce que peut être notre vengeance dans le passé… Vous constaterez que notre réponse sera écrasante et dévastatrice et vous regretterez ce que vous avez fait », a déclaré Salami dans un discours retransmis à la télévision d’Etat, a fait savoir Reuters.

Les tensions entre Israël et l’Iran se sont intensifiées depuis que Téhéran s’est engagé dans le conflit syrien au côté des autorités de Damas, qu’il soutient militairement dans sa guerre contre les rebelles et les jihadistes.

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