Israël en guerre - Jour 643

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Un homme de Jérusalem inculpé pour le meurtre présumé d’un Arabe

Fouad Alian a été tué dans un accident de la route avec délit de fuite, dans ce que sa famille a qualifié de "meurtre nationaliste"

Des habitants juifs et arabes de Jérusalem rassemblés près du parc San Simon pour pleurer Fouad Alian, tué dans le quartier le 22 mai, photo prise le 30 mai 2025. (Crédit : Charlie Summers/Times of Israel)
Des habitants juifs et arabes de Jérusalem rassemblés près du parc San Simon pour pleurer Fouad Alian, tué dans le quartier le 22 mai, photo prise le 30 mai 2025. (Crédit : Charlie Summers/Times of Israel)

Le parquet a engagé mercredi des poursuites contre Eliyahu Shkalim, un habitant de Jérusalem âgé de 24 ans accusé d’avoir tué un homme arabe dans un accident de la route avec délit de fuite le mois dernier, à la suite d’une bagarre près d’un parc de la capitale.

Shkalim est accusé de meurtre et de voies de fait graves après avoir mortellement percuté Fouad Alian, un habitant du quartier de Beit Safafa à Jérusalem, à la suite d’une bagarre dans le parc San Simon qui a dégénéré en course-poursuite en voiture.

La famille et les amis d’Alian affirment que ce meurtre était motivé par le racisme. Selon les avocats représentant la famille, la bagarre a éclaté parce que Shkalim avait menacé Alian et son cousin, leur ordonnant de quitter le parc de la partie occidentale de Jérusalem parce qu’ils étaient arabes.

En l’absence d’images de la dispute initiale, les procureurs de l’État ont refusé d’ajouter cet élément à l’acte d’accusation déposé devant le tribunal de Jérusalem.

Pendant l’audience, des dizaines de manifestants se sont rassemblés sur le trottoir devant le tribunal avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Fouad n’est pas mort, Fouad a été assassiné » et d’autres slogans similaires exigeant que le prévenu soit condamné à une peine de prison.

Selon l’acte d’accusation, Shkalim et ses cousins avaient déjà rencontré Alian, son cousin Baraa et leur ami dans le même quartier deux jours avant les faits. Une altercation aurait éclaté entre les deux groupes, poussant Alian et ses amis à appeler la police. Ils auraient rapidement quitté les lieux.

Deux jours plus tard, dans la soirée du 22 mai, Alian et son cousin sont retournés s’asseoir au même endroit pour fumer. Shkalim et ses cousins étaient au parc pour faire de l’exercice physique.

Shkalim a quitté le parc avant ses deux cousins et est allé s’asseoir dans sa voiture, garée à proximité. Ses cousins ont rapidement croisé les deux hommes de Beit Safafa, ce qui a donné lieu à une nouvelle bagarre qui s’est poursuivie jusqu’à la voiture du prévenu.

Après avoir remarqué Alian et son cousin, Shkalim a fait vrombir son moteur et a tenté de les renverser, mais ils ont réussi à s’écarter, selon l’acte d’accusation. Baraa a alors aspergé la voiture de gaz lacrymogène.

La bagarre s’est ensuite transformée en course-poursuite lorsque Fouad et son cousin ont enfourché leur moto et se sont lancés à la poursuite de la voiture de Shkalim. Les deux hommes ont dépassé Shkalim, qui s’était arrêté à un feu rouge. Alian a frappé le rétroviseur de la voiture de Shkalim avec sa main, puis les deux hommes ont pris la fuite.

Les procureurs affirment qu’à ce moment-là, l’accusé a décidé de causer un préjudice grave à Alian et à son cousin, et qu’il a entrepris de poursuivre la moto.

Après une course-poursuite, Shkalim a percuté la moto. Le choc a projeté les deux hommes au sol, tuant Alian sur le coup et blessant grièvement son cousin, qui est toujours hospitalisé.

Shkalim a été arrêté une heure et demie après les faits par la police. L’interdiction de divulguer l’identité du prévenu, initialement imposée, a été levée en début de semaine.

Les procureurs ont demandé que Shkalim soit maintenu en détention jusqu’à la fin de la procédure judiciaire, tandis que les avocats de l’accusé tentent d’obtenir sa libération et son assignation à résidence.

L’avocate de Shkalim, Me Merav Zamir, a fait valoir que Shkalim avait été aveuglé par le gaz lacrymogène et ne voyait pas la route devant lui au moment de la collision.

L’acte d’accusation ne précise pas si Shkalim a été aspergé de lacrymogène lui-même ou si seul son véhicule a été visé.

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