Un mort et trois blessés par balle dans la communauté arabe israélienne
Un jeune de 18 ans a été tué à Kafr Qara et un homme de 40 ans a été grièvement blessé à Shfaram ; le bilan de la violence criminelle dans cette communauté atteint les 140 victimes
Un homme a été tué par balle dans la ville de Kafr Qara, dans le nord d’Israël, lundi, alors que la vague de crimes violents dans les communautés arabes israéliennes se poursuit inlassablement.
La victime était un habitant de la ville âgé de 18 ans, et deux autres hommes ont été blessés au cours de l’incident, selon les médias israéliens.
Au cours d’un autre incident survenu plus tôt lundi, un homme de 43 ans a été blessé par balle dans une supérette de la ville de Shfaram, dans le nord du pays, et a été transporté à l’hôpital dans un état critique.
La police a déclaré que la fusillade semblait être liée à un différend criminel en cours.
Des échauffourées ont éclaté à l’hôpital de Haïfa où l’homme blessé a été transporté, a rapporté le site d’information Ynet. Le centre hospitalier Rambam a indiqué que la police et les agents de sécurité avaient été appelés pour s’occuper des parents du blessé qui étaient en état de choc..
Ces derniers mois ont été émaillés de très nombreux crimes violents, fusillades et attentats à la bombe dans certains quartiers.
L’organisme de surveillance anti-violence Abraham Initiatives estime à 136 le nombre des membres de la communauté arabe tués depuis le début de l’année dans des circonstances violentes et criminelles. Sur la même période l’an dernier, le nombre de victimes était de 66, précise-t-il.
Nombre de dirigeants communautaires attribuent cette vague de criminalité sans précédent à la police, selon eux impuissante face aux organisations criminelles, lorsqu’elle ne se désintéresse pas tout simplement des violences perpétrées et à des décennies de négligences et discrimination de la part des autorités.
Le ministre d’extrême droite de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, qui avait pourtant fait de la sécurité le cœur de sa campagne et dont le ministère supervise la police, s’exprime très rarement sur cette vague de criminalité.