Un officier : la crise énergétique à Gaza pourrait mener à la guerre
Le militaire a également annoncé que plus de 100 missiles du Hezbollah avait été détruit par la dernière frappe israélienne contre le groupe terroriste
Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.

Un officier haut gradé de l’armée israélienne a mis en garde lundi contre la crise de l’électricité dans la bande de Gaza, qui pourrait entraîner un conflit entre le Hamas et Israël.
L’enclave côtière devrait arriver à bout de ses stocks de carburant, qui permet d’alimenter sa centrale électrique, en raison d’un conflit fiscal entre le Hamas, qui règne sur la bande de Gaza, et l’Autorité palestinienne (AP).
« L’histoire, c’est celle du dilemme du Hamas : où mettre l’argent ? Dans la branche armée, ou dans les besoins civils des Gazaouis », a expliqué l’officier.
« Il est possible que cela mène le Hamas à se confronter avec Israël », a-t-il ajouté.

Pendant un point presse, l’officier a également précisé que la dernière frappe d’Israël contre une cache d’armes du Hezbollah, groupe terroriste libanais, a permis de détruire 100 missiles.
L’officier n’a pas précisé de quelle frappe israélienne il parlait, puisque l’armée ne discute généralement pas les détails de ses frappes aériennes à l’étranger. Selon des médias étrangers, la dernière attaque israélienne contre une position du Hezbollah a eu lieu le 20 mars.
L’officier, qui s’est exprimé sous condition d’anonymat, a répété la position de l’armée: ne pas discuter de ses frappes aériennes à l’avance avec la Russie.
L’officier a déclaré qu’Israël avait suivi « en temps réel » l’attaque au gaz sarin du régime du président syrien Bashar el-Assad du mois dernier.
D’autre part, citant un incident survenu la semaine dernière, dans lequel des Israéliens vivant en Cisjordanie ont attaqué des troupes israéliennes , l’officier a déploré que lorsque des individus attaquant des soldats israéliens sont arrêtés, ils sont presque immédiatement libérés.
« Nous les arrêtons sans cesse, et après quelques heures, ils peuvent partir, au lieu de rester des mois en prison », a-t-il dit.