Un professeur luxembourgeois soupçonné de négationnisme
Des juges luxembourgeois se penchent sur le cas de cet universitaire accusé d'avoir minimisé la gravité de la Shoah
Le tribunal du Luxembourg doit trancher entre un professeur de culture religieuse, ayant évoqué la Shoah dans son livre, et l’association MemoShoah, constituée partie civile qui l’accuse d’avoir « clairement voulu donner une vision édulcorée des nazis et minimiser l’horreur commise en leur nom » rapporte RTL-Luxembourg.
Jeudi 23 mars, l’accusé a lu une longue déclaration qui a plongé l’assemblée dans l’incompréhension. Le Parquet a requis 18 mois de prison.
Ce sont 8 pages de l’ouvrage « Seit wann fahren Sklaven Auto? Mit neuem Wissen in die Freiheit » (en français : « Depuis quand les esclaves conduisent-ils des voitures ? Libéré par de nouvelles connaissances »), publié en 2015 qui sont au centre de la polémique, parmi lesquelles se trouveraient également de nombreux passages conspirationnistes.
Dans ces passages, il se serait employé à minimiser la gravité de la Shoah en revoyant à la baisse le chiffre de 6 millions de victimes, et le rôle d’Auschwitz qui « serait plutôt un camp de travaux forcés plutôt qu’un camp d’éradication ».
C’est vous qui le dites...