Un survivant d’Auschwitz blâme Harris pour avoir qualifié Trump de « fasciste »
Dans un spot de campagne, Jerry Wartski, dit "en savoir plus sur Hitler que Kamala n'en saura jamais" et qu'elle doit des excuses aux survivants de la Shoah, qualifiant le candidat républicain de "mensch"

Un survivant de la Shoah âgé de 94 ans a critiqué vendredi la vice-présidente américaine Kamala Harris pour avoir qualifié l’ancien président américain Donald Trump de « fasciste ».
Jerry Wartski est apparu dans une vidéo pour la campagne de Trump, disant : « J’en sais plus sur Hitler que Kamala n’en saura jamais en mille vies », faisant référence au dirigeant nazi Adolf Hitler.
« Adolf Hitler a envahi la Pologne quand j’avais 9 ans. Il a assassiné mes parents et la plupart des membres de ma famille », a-t-il ajouté.
Dans la vidéo, Wartski remonte sa manche pour révéler un numéro tatoué sur son bras alors qu’il était prisonnier au camp de concentration d’Auschwitz.
Auschwitz Survivor, Jerry Wartski: “I know more about Hitler than Kamala will ever know in a thousand lifetimes. For her to accuse President Trump of being like Hitler is the worst thing I've ever heard in my 75 years of living in the United States." pic.twitter.com/KXwCr9Gz8L
— Dan Scavino Jr.???????????? (@DanScavino) October 25, 2024
Selon lui, Harris doit des excuses aux victimes de la Shoah et aux survivants.
Wartski a qualifié Trump de « mensch [homme d’honneur] », affirmant qu’il serait « bon pour Israël », qu’il « n’a jamais doublé personne et qu’il n’a jamais montré de faiblesse ».
Wartski, président honoraire au groupe de plaidoyer Israel Patrimoine Foundation, a rencontré Trump lors d’un mémorial marquant le premier anniversaire depuis le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël qui a eu lieu au lieu de sépulture du rabbin Menachem Mendel Schneerson dans le Queens, à New York.
Harris a qualifié Trump de « fasciste » lors d’une réunion publique sur CNN cette semaine, après qu’un de ses chefs de cabinet à la Maison Blanche a déclaré que l’ancien président lui avait dit qu’il souhaitait avoir des généraux comme ceux d’Hitler.
Selon elle, ses propos dénonçant « l’ennemi intérieur » signifient qu’il pourrait être prêt à s’en prendre aux Américains qui ne sont pas d’accord avec lui s’il remportait l’élection du 5 novembre.
Malgré l’avantage historique des Démocrates parmi les Juifs, les Républicains pensent que les troubles intérieurs et le pic d’antisémitisme déclenché l’année dernière par l’assaut barbare et sadique commis par le Hamas – y compris lors de manifestations contre la conduite d’Israël dans des redoutes progressistes telles que les campus universitaires – éroderont le soutien des Juifs démocrates à Harris. Les Républicains soulignent également que certains Démocrates progressistes appellent de plus en plus à réduire les dépenses de défense en faveur d’Israël.
Les critiques ont reproché à Trump d’employer des clichés antisémites, notamment le mois dernier, lorsqu’il a affirmé que les Juifs américains seraient la cause principale de sa défaite électorale s’ils n’étaient pas plus nombreux à le soutenir en novembre.
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