Une femme arrêtée pour les lettres de menaces écrites à Bennett et à sa famille
La suspecte, qui habiterait Ashkelon, aurait aussi écrit des publications agressives sur les réseaux sociaux à l'encontre du Premier ministre
Une femme de 65 ans, originaire du sud du pays, a été arrêtée, soupçonnée d’avoir envoyé des lettres de menaces à la famille du Premier ministre Naftali Bennett, a annoncé la police dans la journée de lundi.
Cette femme serait à l’origine des deux courriers envoyés le mois dernier au chef du gouvernement et à sa famille. L’un d’entre eux contenait une balle.
Selon le site d’information Walla, la femme serait originaire de la ville côtière d’Ashkelon et elle aurait écrit, dans le passé, des publications menaçant le Premier ministre sur les réseaux sociaux.
« Bennett, seul l’arrêt de tes battements de cœur nous apportera le salut », avait-elle écrit dans l’une de ces publications.
La femme, dont le nom n’a pas été précisé, a été arrêtée dans le cadre d’une enquête conjointement menée par l’unité Lahav 433 de la police israélienne, chargée des crimes graves, et par l’agence de sécurité du Shin Bet.
La police avait indiqué au moment où les lettres avaient été reçues qu’elles contenaient « des menaces de mort détaillées » à l’encontre de la famille Bennett et les responsables de la sécurité avaient dit croire que la personne qui les avait écrites avait « rassemblé des informations » sur la famille.
Le premier courrier avait été adressé à Bennett et à son épouse, Gilat, et il avait été reçu, accompagné d’une balle, dans l’immeuble adjacent au domicile familial où se trouve le bureau de la femme du Premier ministre.
Deux jours plus tard, une lettre adressée au fils de 15 ans du Premier ministre, Yoni, était arrivée dans la boîte aux lettres de l’habitation familiale à Raanana.
Les deux courriers contenaient des menaces directes proférées à l’encontre de Bennett, le sommant de démissionner sous peine de répercussions dont sa famille devrait assumer les conséquences.
Bennett avait déclaré à ce moment-là que les querelles politiques ne devaient pas dégénérer dans « la violence, l’intimidation ou les menaces de mort ».
« Je suis le Premier ministre et je suis une personnalité politique, mais je suis aussi un mari et un père et il est de mon devoir de protéger ma femme et mes enfants », avait-il écrit.
Il avait demandé à « toutes et à tous, à travers le tout spectre politique, et en particulier aux personnalités actives sur les réseaux sociaux » de « calmer les ardeurs d’un discours politique incendiaire ».
La police a enquêté sur un certain nombre de menaces proférées contre le Premier ministre dans le passé, habituellement sur les réseaux sociaux.