Une ligne de plaisance relie Haïfa à Akko
Les Jardins Bustan d’Akko ont également été inaugurés à cette occasion
La ligne de plaisance entre Haïfa et Akko a été inaugurée lundi. Elle a été créée à l’initiative du ministère du Tourisme, via l’entreprise de développement de la Vieille Ville d’Akko et les municipalités de Haïfa et Akko.
Yariv Levin, le ministre du Tourisme, Amir Halevi, le directeur général de son ministère, Yona Yahav, le maire de Haïfa et Shimon Lankri, le maire d’Akko, étaient présents.
Levin a déclaré qu’il s’agissait « du premier projet de ce genre en Israël, un projet complexe », qui permettra de « développer les infrastructures dans le nord » du pays.
Le ministère du Tourisme y a investi presque 11 millions de shekels pour améliorer les deux ports, et les villes d’Akko et Haïfa participeront au marketing de la ligne de plaisance, qui comprendra à terme un ticket combiné pour la croisière et des sites touristiques des deux villes.
Selon le ministère, la ligne devrait attirer chaque année des milliers de touristes, Israéliens et étrangers.
C’est la première fois qu’une ligne de plaisance opère entre Haïfa et Akko, sept jours par semaine, matin et soir, avec des horaires fixes. Pendant les fêtes (sauf pour Yom HaZikaron et Yom Kippour), le nombre de bateaux sera doublé. La ligne sera en rodage entre maintenant et Pessah 2017.
Les bateaux partiront d’Akko à 10h00 et 15h00 (avec un bateau supplémentaire pendant Souccot à midi) et de Haïfa à 11h00 et 16h00 (et un à 13h00 pendant Souccot).
La traversée prend 45 minutes, et le bateau a une capacité de 200 passagers. Un aller coûte 30 shekels, et l’aller-retour 55 shekels.
Les passagers pourront voir le mont Carmel, le centre de Haïfa, la côte, et le port d’Akko.
Pendant cet évènement, les Jardins Bustan d’Akko ont également été inaugurés. Ils reconstituent les vergers de fruits de la période ottomane, qui faisaient partie du palais du Pacha Al-Jazaar. Al-Jazaar était le gouverneur du nord d’Israël sous l’empire ottoman, entre 1775 et1804. Les jardins faisaient partie du palais, qui est aujourd’hui le musée des prisonniers souterrains.
Le ministère du Tourisme a initié la rénovation des jardins, qui a coûté 2,8 millions de shekels, et a été supervisée par l’architecte Ilan Abraham. Le jardin de 4 000 m², qui comprend une zone de 900 m² pour des évènements, un nouvel amphithéâtre de 300 places qui peut en accueillir 400 supplémentaires, ainsi que des citronniers, des grenadiers, des oliviers, des sycomores, des bancs, des fontaines, etc. Certains des arbres étaient déjà dans les vergers originels.