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Une loi qui interdirait à Netanyahu de se présenter à un 5e scrutin ?

Le parti Travailliste réfléchit à une loi interdisant à un politicien traduit en justice de former une coalition, une démarche soutenue par Liberman et que Bennett ne rejette pas

Le leader du parti Yisrael Beytenu Avigdor Lieberman s'exprime au siège du pârti à Modiin, la nuit des élections, le 23 mars 2021. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)
Le leader du parti Yisrael Beytenu Avigdor Lieberman s'exprime au siège du pârti à Modiin, la nuit des élections, le 23 mars 2021. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)

Alors que les résultats encore non-définitifs du scrutin signalent une nouvelle impasse politique et la perspective d’une autre élection, les personnalités de l’opposition réfléchissent de plus en plus à la possibilité d’adopter une loi qui empêcherait le Premier ministre Benjamin Netanyahu de se présenter encore une fois.

Cette législation établirait qu’il est interdit à une personne mise en cause au niveau pénal par le système judiciaire de servir au poste de Premier ministre. Un tel scénario ne pourra devenir réalité que si le bloc de partis anti-Netanyahu remporte 61 sièges au Parlement – ce qui reste encore indéterminé – et si tout le bloc accepte d’apporter son soutien au texte.

Omer Barlev, ancien député qui doit faire son retour au Parlement sous l’étiquette Travailliste, a indiqué mercredi que sa faction ferait avancer la législation.

Selon le quotidien Maariv, le chef du parti Yisrael Beytenu, Avigdor Liberman, recommanderait vivement actuellement aux autres chefs de formation appartenant au bloc des adversaires de Netanyahu d’utiliser leur majorité apparente pour « reprendre la Knesset » et adopter une telle loi.

L’article, qui n’a pas fait connaître ses sources, a précisé que Liberman avait parlé à un grand nombre de hauts-responsables du bloc anti-Netanyahu et qu’il leur a dit que « nous devons remplacer le président de la Knesset et prendre le contrôle de la Commission des arrangements, de la Commission des finances et de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense ».

Omer Barlev (photo credit: Flash90)
Omer Barlev (Crédit photo: Flash90)

Il a indiqué que même si les différences entre les diverses parties rendaient impossibles la formation d’une coalition, elles pouvaient collaborer pour l’approbation de la loi visant à disqualifier Netanyahu.

Selon la Douzième chaîne, le bloc anti-Netanyahu veut également pouvoir choisir le prochain président israélien – qui tient un rôle largement cérémonial – et qui doit être élu lors d’un vote à la Knesset, cet été.

L’incapacité de Netanyahu à former un gouvernement stable et son refus de quitter ses fonctions ont amené l’État juif à connaître quatre scrutins en deux ans. Il est actuellement de plus en plus attaqué et il a cherché à saper l’autorité du système judiciaire israélien dans le contexte de son procès pour corruption présumée.

En conséquence, un nombre croissant de politiciens issus de tout le spectre politique refusent de le rejoindre dans un gouvernement.

L’idée de bloquer une éventuelle candidature de Netanyahu lors des élections en raison de son procès en cours a déjà été évoquée par les politiciens dans le passé, particulièrement suite aux scrutins du mois de septembre 2019 et du mois de mars 2020, mais elle n’était pas parvenue à recueillir suffisamment de soutiens.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu salue ses partisans après les premiers résultats de sortie des urnes pour les élections parlementaires au siège du parti du Likud à Jérusalem, le 14 mars 2021. (Crédit : AP Photo/Ariel Schalit)

Toutefois, si le bloc anti-Netanyahu réussit à remporter au moins 61 sièges quand les résultats finaux seront enfin révélés mais que tous ces partis ne sont pas pour autant en mesure de mettre en place une coalition sans Netanyahu, il pourrait y avoir une mobilisation autour d’une telle initiative pour enfin résoudre la crise politique en cours.

Selon le site d’information Walla, Gideon Saar, qui avait dans le passé affirmé s’opposer à une telle loi, a déclaré ces derniers jours qu’il la soutiendrait si elle n’était pas rétroactive et qu’elle ne concernait que le prochain scrutin.

Mercredi soir, alors que 88 % des votes avaient été décomptés, le bloc pro-Netanyahu n’avait que 52 sièges à la Knesset, avec les formations Yamina (7) et Raam (5) qui pourraient potentiellement lui apporter leur soutien. Si Raam rejoint le bloc s’opposant au Premier ministre (56), ce dernier détiendra la majorité de 61 sièges au parlement.

Environ 450 000 votes par procuration doivent encore être comptés et ils pourraient changer significativement la donne, même s’il ne s’agit d’offrir qu’un à deux sièges au bloc opposé. Ces bulletins devaient commencer à être dépouillés mercredi soir et les résultats finaux devraient être connus vendredi.

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