Washington sanctionne un réseau libanais soupçonné de contrebande pour le Hezbollah
L'administration Biden a émis des sanctions à l'encontre d'un réseau accusé de faire de la contrebande de GPL pour contribuer au financement du groupe terroriste chiite libanais
L’administration de Joe Biden a émis mercredi des sanctions à l’encontre d’un réseau libanais qu’elle accuse de faire de la contrebande de pétrole et de gaz de pétrole liquéfié (GPL) pour contribuer au financement du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.
Les sanctions visent trois personnes, cinq sociétés et deux navires qui, selon le Département du Trésor américain, étaient supervisés par un haut responsable de l’équipe financière du Hezbollah et utilisaient les bénéfices des livraisons illicites de GPL vers la Syrie pour aider à générer des revenus pour le groupe.
Bradley Smith, sous-secrétaire d’État au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, a déclaré dans un communiqué que le Hezbollah « continue de lancer des roquettes sur Israël et d’alimenter l’instabilité régionale, en choisissant de donner la priorité au financement de la violence plutôt que de s’occuper des personnes dont il prétend se préoccuper, notamment les dizaines de milliers de personnes déplacées dans le sud du Liban ».