Washington soutient le droit d’Israël à se défendre, dit Pence à Netanyahu
Dans un entretien téléphonique, le vice-président américain a dit que Washington "soutient pleinement" Jérusalem dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est entretenu lundi avec le vice-président américain Mike Pence.
Ce dernier a indiqué que les Etats-Unis soutenaient le droit à l’auto-défense d’Israël dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient.
« J’ai eu une grande conversation avec le Premier ministre @netanyahu ce matin. Les Etats-Unis soutiennent pleinement le droit d’Israël à se défendre contre des menaces imminentes. Sous l’autorité du président @realDonaldTrump, l’Amérique se tiendra toujours aux côtés d’Israël ! », a écrit Pence sur Twitter.
Cette déclaration de soutien est survenue dans un contexte de frappes aériennes israéliennes présumées qui auraient eu lieu en Syrie, au Liban et en Irak, et d’une guerre des mots entre les responsables israéliens et les dirigeants des pays avoisinants, suscitant la crainte d’une possible escalade des violences dans la région.
Des bombardements ont été menés par les avions israéliens sur des combattants iraniens ou soutenus par l’Iran en Syrie samedi pour déjouer ce qui, selon l’armée israélienne, était un plan d’attaque aux drones explosifs prévu dans le pays.
La responsabilité des frappes au Liban et en Irak a également été attribuée à l’Etat juif.
Le chef du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a pour sa part prononcé un discours féroce, dimanche, au cours duquel il a promis de venger la mort de deux membres du groupe.
Had a great conversation with Prime Minister @netanyahu this morning. The United States fully supports Israel’s right to defend itself from imminent threats. Under President @realDonaldTrump, America will always stand with Israel!
— Vice President Mike Pence Archived (@VP45) August 26, 2019
Israël a également subi des tirs de roquettes et tente de gérer les émeutes continues à la frontière de Gaza, orchestrées par le Hamas et le groupe du Jihad islamique palestinien, aussi soutenus par l’Iran.
Trump a déclaré lundi lors d’une conférence de presse conjointe avec le président français Emmanuel Macron, lors du sommet du G7, à Biarritz qu’il « accepterait très certainement » de rencontrer rapidement Rouhani si de « bonnes circonstances » étaient réunies, ajoutant qu’il y avait « une très bonne chance » qu’un tel entretien puisse se concrétiser.
Une déclaration qui a trouvé un écho à Téhéran, où Rouhani a déclaré de façon plus vague qu’il ne manquerait pas l’opportunité de rencontrer quelqu’un susceptible de l’aider à défendre « les intérêts de l’Etat » et à résoudre certaines de ses difficultés.