Wauquiez veut la « destruction du Hamas », « principal ennemi des Palestiniens »
Le Hamas "est l’une des métastases de l’islamisme, de la haine des Juifs, des chrétiens, des apostats, des femmes, des homosexuels, de la démocratie et de l’Occident", souligne le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes
Le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez plaide dans La Tribune Dimanche pour la « destruction du Hamas », qu’il voit comme « le principal ennemi des Palestiniens », et dont l’éradication « est aujourd’hui une condition de la paix ».
« L’islamisme est bien le principal ennemi des musulmans, comme le Hamas est le principal ennemi des Palestiniens », assure M. Wauquiez.
Le Hamas « n’est pas un parti nationaliste défendant la cause palestinienne; il est l’une des métastases de l’islamisme, de la haine des Juifs, des chrétiens, des apostats, des femmes, des homosexuels, de la démocratie et de l’Occident », souligne encore M. Wauquiez.
« Il se moque autant des frontières d’un futur État palestinien que de la condition présente des populations civiles; il cherche à détruire toute forme de civilisation non conforme à sa vision », insiste-t-il.
Selon l’ancien patron de LR, qui dresse un long parallèle entre le Hamas et le nazisme au nom de la « lutte contre la barbarie », « la destruction du Hamas est aujourd’hui une condition de la paix, pour les Israéliens comme pour les Palestiniens, de la même manière que l’éradication du nazisme était le préalable d’une paix durable avec une Allemagne reconstruite ».
« Oui, les Palestiniens ont le droit de vivre en paix dans un État indépendant, et la disparition du Hamas en est la première étape. Cela mettra du temps, mais c’est la seule voie possible », martèle encore M. Wauquiez, après quasiment un mois de conflit depuis l’attaque sanglante et sans précédent du Hamas sur le sol israélien.
Le président de région met aussi en garde contre « l’effrayante confusion » qu’il constate, épinglant « une extrême gauche qui n’hésite pas à défiler avec des islamistes place de la République », lors de manifestations propalestiniennes.
« Nous semblons plongés dans une grande nuit des équivalences », déplore-t-il encore, s’indignant que « des informations venues du Hamas » soient « traitées de la même manière que celles données par Tsahal », ou que « des chroniqueurs refusent de qualifier les terroristes de terroristes ».